La Calife Umar (radiAllahu anhu) et la laitière

Le Calife Umar et la laitière

Comme à son accoutum, une nuit, le calife Umar (radiAllahu anhu) s’en est allé déguisé avec son compagnon Ibn Abbas afin de voir au cœur de la population. Ils marchèrent d'un quartier à l'autre à l’improviste. Enfin ils arrivèrent à un coin où vivaient les pauvres.

En passant devant une petite maison, le calife (radiAllahu anhu) entendit murmurer. Une mère houspillait sa fille que la quantité de lait récupérés pour la vente du jour était trop peu et lui expliquait que quand elle était jeune elle mélangeait l’eau au lait récolté et qu’ainsi elle faisait des profits considérables. Elle conseilla donc à sa fille d'en faire autant.

La fille dit: «Tu lait frelaté ! mais à ce moment mère vous n’étiez pas musulmane. Maintenant que nous sommes musulmans, nous ne pouvons pas altérer le lait. La mère répondit que l'islam n'est pas un obstacle à l'altération du lait.

La fille dit: «Avez-vous oublié l’ordre du calife ? Il veut que le lait ne soit pas frelaté."
La mère dit : "Mais le calife nous a oublié. Nous sommes tellement pauvres, que pouvons-nous faire d'autre sinon frelater le ait afin d’obtenir le pain?"

La fille dit: "Ce pain ne serait pas légale, et en tant que musulmane, je ne ferais rien qui va à l'encontre des ordres du calife (radiAllahu anhu), et d'autres selon laquelle les musulmans sont trompés."

La mère dit : "Mais il n'y a ni le calife, ni aucun de ses officiers ici pour voir ce que nous faisons. Ma fille, vous n’êtes encore qu’une enfant. Aller au lit maintenant et demain je vais me charger de mélanger le lait avec de l'eau pour vous."

La jeune fille refusa d’entrer dans la combine de sa mère. Elle a dit, «le calife peut être ou ne pas être ici, mais son ordre doit être respecté. Ma conscience est mon calife. Vous pouvez échapper à l'avis du calife et ses officiers, mais comment pouvons-nous échapper à l'avis d'Allah et de notre propre conscience ».

Ces paroles calmèrent la mère, le feu s’éteint et la mère et la fille allèrent dormir.

Le lendemain matin, le calife Umar (radiAllahu anhu) envoya un de ses hommes afin d'acheter du lait de la jeune fille. Le lait est pur.

Le Calife Umar (radiAllahu anhu) se tourna vers son compagnon et lui dit: «La jeune fille a gardé sa détermination en dépit de l'exhortation de sa mère. Elle mérite une récompense. Que devrais-je lui donner ?"

« On devrait lui faire porter un peu d'argent», déclara Ibn Abbas, le compagnon du Calife.

Calife Umar (radiAllahu anhu) dit: «Son intégrité n'est pas d'être mis en balance avec quelques pièces de monnaie, elle doit être mesurée dans l'échelle des valeurs nationales. Je vais lui offrir la plus haute distinction dans mon Don, et qui sont également dans le plus grand intérêt de la nation."

Le calife (radiAllahu anhu) convoqua donc la jeune fille et sa mère à sa cour. La mère tremblait alors qu'elle se tenait devant le puissant souverain. Mais la jeune fille faisait face hardiment au calife avec une grande sérénité. Elle était belle.

C’est donc devant un grand nombre de dignitaire que le calife Umar (radiAllahu anhu) expliqua comment il avait entendu la conversation de la mère et de la fille et comment, malgré les exhortations de sa mère, la jeune fille avait gardé sa détermination.
Quelqu'un suggéra que la mère soit prise à partie. Le calife (radiAllahu anhu) dit que normalement il aurait du puni la mère, mais qu’il pardonnait pour le bien de sa fille.

Se retournant vers la fille le grand calife (radiAllahu anhu) dit: «L'Islam a besoin de jeunes filles comme vous et comme calife de l'islam, il m’incombe de vous récompenser."
Le calife fit appeler ses fils, et leur dit: "Voici une gemme d'une fille qui ferait un excellent mère. Je désire que l'un de vous prenne cette fille comme épouse. Je ne connais pas mieux que cette fille pour mariée. En matière de mariage, on devrait voir l’être et ce n’est pas la position dans la vie qui devrait compter. "

Abdur Rahman Abdallah et l'aîné des fils du calife (radiAllahu anhu) étaient déjà mariées. Asim était le troisième fils encore célibataire, et il a offert l'épouser la jeune fille. Ensuite, avec le consentement de laitière d’Asim et de sa mère, et la laitière devint la belle-fille du calife (radiAllahu anhu).

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De cette union est née une fille Oum Asim, qui devint le moment venu, la mère d'Umar Bin Abdul Aziz. Umar Bin AbdulAziz calife a été élu et a servi pendant une courte période au cours de 717 - 720. Alors que d'autres Ummayad califes de la dynastie vivaient dans le luxe, Umar Bin Abdul Aziz en qualité de Calife mis en place des normes pour l'austérité et la simplicité dans le sillage du Calife Umar (radiAllahu anhu), le second calife de l'islam.

Il est dit que si jamais il y avait un noble calife après les quatre premiers califes guidés à juste titre, un tel homme était Umar Bin Abdul Aziz. Et qu’il a hérité des nobles qualités de la laitière qui épousa le fils du Calife, et ceux du Calife Umar Farooq, qui avait l'œil pour discerner les qualités de noble caractère dans une pauvre fille.