Le jour de la
Saint-Valentin, le
14 février,
est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l'amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la
passion.
À l’origine fête de l’
Église catholique, le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut
Moyen Âge. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de
valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un
Cupidon ailé.
À l’envoi de billets au XIX
e siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. On estime qu’environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l’occasion de la Saint Valentin,
[réf. souhaitée] chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de
Noël. On estime aussi que 85 % de ces cartes sont achetées par des femmes.
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Historique du jour de la Saint-Valentin [modifier] Les fêtes de la fertilité du mois de février [modifier]L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le
calendrier de l’
Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de
Zeus et de
Héra.
Dans la
Rome antique, le jour du 15 février était nommé les
lupercales ou festival de
Lupercus,
le dieu de la fertilité, que l’on représente vêtu de peaux de chèvre.
Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après
avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et
touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la
main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée
ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. Cette
solennité païenne honorait
Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que
Pan, le dieu de la nature.
Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs
[1]. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape
Gelase Ier, aux alentours de
498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers
martyrologes[2] :
- Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIe siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
- Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIe siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.
- Un martyr en Afrique du Nord dont on ne sait presque rien.
Le rapprochement entre la Saint-Valentin et l’amour courtois n’est
mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des
historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la
fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des
lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une
urne. Mais cette pratique n’est citée dans aucune source écrite de
l’époque.
Le
jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête
des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes
filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se
cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent
(définition des lupercales)
[réf. souhaitée].
À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à
se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et
stimuler l’expansion des villages.
Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part
de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille
en particulier et notamment « la plus belle du village », très
courtisée.
L’époque médiévale [modifier]La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIV
e siècle
en Angleterre et en France, où l’on croyait que le 14 février était le
jour où les oiseaux migraient. Cette croyance est mentionnée dans les
écrits de
Geoffrey Chaucer au XIV
e siècle.
Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des
billets et qu’ils s’appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets
du XIV
e siècle se trouverait à la
British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin aient été
inventées pendant cette période. Parmi ces légendes, on trouve
celles-ci :
- La veille du martyre de Saint Valentin, il a glissé un « valentin »
à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
- Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats romains par l’empereur Claude II,
Saint Valentin arrangeait secrètement les mariages. Dans la plupart des
versions de cette légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Au début du XV
e siècle, l’œuvre de
Charles d’Orléans comporte plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin.
Les reliques [modifier]Il existe plusieurs saints, donc plusieurs sites :
- à Dublin : au XIXe siècle, les reliques de Saint Valentin de Terni furent léguées par le pape Grégoire XVI à l’église des Carmélites de la rue Whitefriar à Dublin, qui est alors devenue un lieu de pèlerinage pour le 14 février. En 1969,
dans le souci d’épurer le calendrier catholique de tous les saints
légendaires, l’Église a ôté le jour de la Saint-Valentin de son
calendrier officiel.
- à Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un Saint Valentin. En 1868, elles furent achetées à Rome par un riche propriétaire viticole du pays qui les utilisa dans le but de protéger les vignobles du phylloxera[3], apparu ici deux ans auparavant.
La Saint-Valentin dans les pays non occidentaux [modifier]En
Chine et à
Taiwan, depuis les
années 1980,
la Saint-Valentin connaît une popularité importante, notamment chez les
jeunes, qui génèrent diverses activités commerciales. À part la
Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le
Qi Qiao Jie, pour les amoureux, provenant d’une
légende ancienne, dont la date est le septième jour du septième mois du
calendrier lunaire.
Au
Japon,
cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment
les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous leurs
collègues masculins, parfois à un coût très élevé (ces chocolats sont
d’ailleurs appelés
giri choko [義理チョコ], c’est-à-dire « chocolats d’obligation »). Le 14 mars est appelé
white day(le jour blanc), c’est un phénomène commercial créé au Japon et repris
par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong. À cette date les hommes sont
censés offrir un linge (ou autre présent) blanc à celles qui leur ont
offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un
présent dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des
chocolats offerts un mois plus tôt.
La Saint-Valentin s’est popularisée également en
Inde, au
Pakistan et jusqu’en
Arabie saoudite, provoquant l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence « occidentale »
[4].
Au
Brésil, on ne parle pas de Saint-Valentin mais de
dia dos namorados (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin