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 LE TASFIH : tradition d'inviolabilité

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marzou
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marzou

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MessageSujet: LE TASFIH : tradition d'inviolabilité   LE TASFIH : tradition d'inviolabilité Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 16:07

Le tasfih : croyance de l’inviolabilité

Cette coutume ou pratique que l’on peut penser désuète, est toujours pratiquée dans certaines régions reculées du Maghreb (Tunisie, Maroc), mais pas seulement dans le monde rural.

Le Tasfih est la pratique rituelle qui a pour but de rendre les jeunes filles «inviolable ».

Généralement, une vieille femme, habilitée à le faire, vient chez les jeune fille, qui n’a pas encore eu ses menstruations, pratiquer la première phase du Tasfih que l’on appelle le blocus et qui consiste en une scarification sur le genoux gauche et la prise de sept raisins secs enduits du sang de son propre genou tout en lui faisant répéter après chaque fruit les paroles suivantes :
«ana, hyt ; oueld lemra, khyt” (en gros la traduction : moi le mur, le fils de la femme, le fil)

Il semblerait que selon les pays, les régions les paroles et le rituel soient un peu différent. Par exemple il est rapporté qu’au Maroc la jeune fille se tiendrait assise sur un couscoussier durant toute la cérémonie.

Dans son ouvrage intitulé “ çabra hachma", la psychologue Lilia Laâbidi rapporte : “Il m’a été possible de repérer plusieurs types de pratique : le Tasfih au métier à tisser, à l’épée, à la serrure, au pilon, au rasoir, à la rose de sable…(…)… Dans le cas du Tasfih au métier à tisser, la petite fille doit enjamber celui-ci, toujours avec le pied gauche en avant…(…) Puis, avec un fil, l’assistante mesurera la taille de la fille, et ce fil sera précieusement conservé par la mère pour pratiquer l’opération inverse la veille du mariage. Dans le cas où l’instrument est une épée, l’opératrice place la fille devant elle, et lui donne un coup léger sur la hanche gauche puis place l’épée par terre et invite la fille à l’enjamber, de la gauche vers la droite, en lui tendant chaque fois un raisin et en lui faisant répéter la formule. (…) Mais si le Tasfih est pratiqué avec une rose de sable comme à Tozeur et à Nafta, il l’est au pilon à Tunis, à Kallaât Landloss, à Téboursouk et à Testour… ”.

Le but étant donc que la jeune fille devienne impénétrable quoique fasse l’homme.

C’est pour cela qu’intervient la deuxième phase afin de délier le Tasfih à la veille du mariage de la jeune femme. Pour cela, dans le principe la même femme qui a pratiqué le Tasfih doit procéder à la libération en faisant prononcer à l’inverse les paroles par la jeune fille :
“ana, khyt ; oueld lemra, hyt”

Là aussi et selon les pays, les régions on peut noter des différences. Par exemple on dit dans certains coins que si l’opératrice venait à décéder la jeune fille ne pourrait plus être déliée. D’autres prétendent que peu importe l’opératrice libératrice tant que l’outil (couscoussier, serrure, pilon, etc) soit le même.

Le mot en arabe – Tasfih – n’est pas choisi au hasard. La s’fiha, ce fer qu’on dispose sur le sabot du cheval et autres équidés, est une protection pour la patte ou le sabot de l’animal. Dans le même esprit, le Tasfih des filles est censé être une protection pour elles, pour leur inviolabilité.

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NINA
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NINA

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MessageSujet: Re: LE TASFIH : tradition d'inviolabilité   LE TASFIH : tradition d'inviolabilité Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 17:42

LE TASFIH : tradition d'inviolabilité 505286 désolée mais j'ai pas trop compris !! c que des paroles non<??
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gazelle
MODOMAG
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gazelle

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Date d'inscription : 21/09/2007

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MessageSujet: Re: LE TASFIH : tradition d'inviolabilité   LE TASFIH : tradition d'inviolabilité Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 19:54

c'est la première fois que j'entends parler de cette tradition. je serais curieuse d'avoir des témoignages au sujet de cette coutume.
en tout cas, son existence démontre le caractère sacré de la virginité chez les jeunes filles maghrébines afin qu'elles restent intactes pour le jour de leur mariage.
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MessageSujet: Re: LE TASFIH : tradition d'inviolabilité   LE TASFIH : tradition d'inviolabilité Icon_minitime

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