Le créneau porteur
Le tourisme médical tunisien s'exporte bien...Et il cible les patients européens


Par tourisme médical, on entend le déplacement d'une personne d'un pays à autre, pour bénéficier de soins médicaux et probablement d'une convalescence. La Tunisie compte 82.720 patients et se prépare à devenir un pôle de tourisme médical mondial. Avec 28 centres hospitalo-universitaires, 7 centres spécialisés, 33 hôpitaux régionaux, 108 hôpitaux de circonscription, 2080 centres de santé de base, 11 centres régionaux de médecine scolaire et universitaire, 103 cliniques, 99 centres d'hémodialyse, 27 centres de Thalasso et 1600 pharmacies, la Tunisie a tous les atouts pour développer le tourisme médical.

M. Lazhar Dhifi directeur d'une agence de voyage affirme « La création de cliniques off shore (loi 94-2001), l'exonération de TVA sur les soins des étrangers ( loi de France 2006), le développement de l'infrastructure médicale et hôtelière, la technicité et le savoir-faire médical de très haut niveau, les tarifs très compétitifs, la transparence de la réglementation de la pratique médicale et la proximité de l'Europe constituent de bons arguments pour drainer plus de touristes pour les soins en Tunisie. 82 720
étrangers soignés en Tunisie dont 71 380 Maghrébins, 8 339 Européens et
3001 autres nationalités contre 55153 en 2005.

La Tunisie de plus en plus prisée par les malades européens :

M.Lazhar Dhifi estime que « L'Européen n'est pas satisfait de son système de santé à selon AFD France à: 80% en Grèce, 74% au Portugal, 50 % en
Espagne ,48 % en Allemagne, 47 % en Irlande,24 % au Danemark, 21 % en
Belgique et 21% en France. Ceci est dû à l'augmentation sans cesse du
coût de la santé, le déficit des caisses d'assurance maladie, le vieillissement de la population, la demande forte et variée de services de santé, l'évolution des soins et des techniques médicales, la faiblesse de la protection sanitaire collective, la limite des services de santé couverts par l'assurance maladie, le déficit des lits médicalisés et des lits pour les personnes âgées. En Angleterre par exemple,75 % des lits d'hôpitaux sont occupés par des patients qui souffrent de maladies chroniques .Les admissions répétées en urgence coûtent 3.3 Milliards d'Euros. L'Angleterre a sélectionné 21 destinations de soins à l'étranger pour les Anglais.
La Tunisie en est une, elle reçoit 3 000 patients anglais par an.

Une nouvelle approche pour exporter le tourisme médical

La Tunisie pourra devenir un pays exportateur de tourisme de Santé. Elle
devra prévoir estime M.Dhifi la révision, la promulgation de certains textes qui permettent par exemple d'autoriser l'accompagnement du patient étranger en Tunisie par son médecin, stimuler la création de cliniques off-shore, favoriser toute forme de partenariat,créer des structures
intermédiaires qui assurent la coordination de tous les intervenants, négocier le quota du transport aérien médicalisé,adopter le système sanitaire européen de qualité, d'accréditation et des paramètres internationaux de santé, donner une nouvelle place pour les soins et le tourisme du troisième âge étranger (18.8 % des Européens sont âgés de plus de 65 ans soit 64 Millions )et les personnes à besoins spécifiques,aménager des zones de tourisme et de santé avec des
complexes multidisciplinaires et créer des nouveaux produits touristiques »

D'une manière générale, le tourisme médical conclut M.Dhifi « est un
important potentiel qui donne une nouvelle dimension à l'activité touristique. Il génère de nouveaux produits touristiques et de nouveaux rapports entre opérateurs. Il impose de nouvelles exigences de qualité, d'hygiène et de relations humaines (ex.les métiers d'aide à la personne), impulse de nouveaux opérateurs de tourisme qui répondent à une nouvelle demande, pousse à la spécialisation : régions, hôtels, guides, animation, agences, circuits et c...et anime ou meuble la basse et la moyenne saison. »

K.B
Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunis), le 20 juin 2008

C'est vrai que l'on parle souvent en ce moment de cliniques qui pratiquent la chirurgie esthétique, puis ces soins sont suivis d'une convalescence dans de charmantes résidences ou hotels de luxe.

je trouve les affirmations de cet article étonnantes, au point de me demander sur quoi elles sont basées , Par exemple cette "satisfaction" 21% pour la Belgique" ???? Cette image est fausse, en tous cas elle ne reflète pas ce que j'entends autour de moi. Le Belge a plutôt tendance à abuser des soins de santé (gratuits pour tous ou à peu près). Pourquoi irait-il se faire soigner en Tunisie en payant ???

Le "tourisme médical tunisien" n'est-il pas essentiellement pour la chirurgie esthétique, comme dit fleur d'oranger, avec des résultats d'ailleurs fort contestés et des nombreuses mises en garde ?

Ce serait peut être plutôt une pub déguisée en article ?

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Leela.
"...L'européen n'est pas satisfait...en Belgique 21 %", [i]Je pense Leela que, effectivement, ily a 21 % de belges qui ne sont pas satisfaits si j'en juge par le nombre , de plus en plus croissant, de clients que j'ai qui souscrivent une assurances "frais ambulatoire" qui les remboursent à 80 % de toutes leurs prestations.
S'ils paient des primes importantes poour cela, c'est évidemment parce que nombre de frais ne sont pas remboursés à 100 % ni même à 80 % sont remboursés à 50 % voire plus du tout.
La majorité des clients qui soucrivent ce genre de contrats sont...des médecins et membres des professions médicales et para-médicales qui connaissent bien le taux de remboursement de l'Inami.
Le succès des contrats hospitalisation est lui aussi croissant (+ 10 % à 15 % chaque année depuis quelques années.
Il est exact que les salariés, et pour des maladies et opérations courantes, sont remboursés à 100 % mais il y a de plus en plus de médicaments qui ne sont plus remboursés par l'Inami, les prestations de kiné sont limitée en durée etc...
Les indépendants, eux, n'avaient souvent que les "gros risques". Ce n'est que depuis 2008 que les "petits risques" sont devenu obligatoires et ce chiffre d'insatisfaits date sans doute de 2007.
Beaucoup de gens vont en Tunisie également pour les soins dentaires (50 % du prix de la Belgique pour les implants et prothèses)
Je pense, qu contraire, que, vu le désengagement de plus en plus impotrtant de l'Etat dans le remboursement des soins (une IRM coûte de 175 € à 200 € et n'est qu'en partie remboursée: moitié prix en Tunisie)
De plus en plus de familles modestes renoncent à se soigner .
Celles-là n'auront pas les moyens, malheureusement, de faire du touisme médical, mais les gens à revenus moyens ou hauts revenus, oui
Sincèrement, je pense que le tourisme médical, pour autant que la qualité reste au rendez-vous, (pas comme certains hôtels superbe s à l'ouvertiuure qui deviennent vieillissants faute d'entretien) est une branche d'avenir en Tunisie.

? ton point de vue est défendable, Odysséenne, bien que l'on pourrait discuter sur le fond (mais je n''en n'ai pas le temps). Je pense que notre système n'est globalement pas mauvais même s'il est perfectible, mais qu'il en est fait très mauvais usage, aussi bien dans la gestion que par l'utilisateur...

L'IRM que j'ai passée récemment ne m'a pratiquement rien coûté pourtant je suis indépendante et pas assurée "petits risques", donc la catégorie la moins bien couverte...

Mais dès qu'on choisi une chambre seule, tous les frais sont augmentés... donc à condition d'accepter une chambre à 2 ou 4, les soins ne coûtent pratiquement rien.

Mais bon, tu as sans doute raison (je n'ai pas de connaissances particulières sur la question, juste des "impressions"), et dans ce cas, tant mieux pour les tunisiens, je suis bien contente pour eux.

21 % d'insatisfaits, ça fait tout de même 79 % de satuisfaiits et je ne dis pas que notre système n'est pas bon bien entendu, au contraire.

Tu as d'ailleurs raison sur le fait que certains en font une utilisation abusive.

Bien sûr qu'on peut être hospitalisé en chambre commune ou à deux lits à moindre coût, mais en priant pour que ta voisne de chambre ne soit pas italienne et reçoive les enfants et la famille à toutes les heures de visite (je n'ai rien contre les italiens, c'est simplement un exemple vécu, après une opération sérieuse et il n'y avait plus de place en chambre particulière: j'ai passé 2 jours d'enfer sans pouvoir dormir ni me reposer, avec une télé allumée en permanence, des enfants qui jouaient autour de mon lit.
Ils étaient tous adorables mais super sonores! Je ne souhaite cela à personne. J'ai du rester 15 jours à l'hôpital cette fois là (j'ai eu quelques hospitalisations sérieuses dans ma vie) et heureusement que ça n'a duré que deux jours et qu'une chambre particulière se libérait car je n'aurais pas pu en supporter d'avantage, je l'avoue

Alors c'est vrai que la chambre particulière, pour moi, est indispensable
mais c'est une question de choix pour chacun.

Pêrsonnellement, ma dernière IRM d'octobre 2007 m'a couté 185 € non remboursé, ça dépent évidemment des pathologies.

Ceci dit, notre système est effectivement l'un des meilleurs du monde si on compare aux EU ou à l'Angleterreou, si tu n'as pas de contrat hospitalisation, on n'accepte même pâs de te signer ailleurs que dans les hopitaux publics , et encore.

je ne voulais pas critiquer notre sytème de soins de santé, mais simplement expliquer que ces 21 % d'insatisfaits ne me paraissaient pas remettre en cause l'exactitude de l'étude citée par Marzou, c'est tout.

en effet, Odysséenne, tout dépend des voisins qu'on a dans une chambre commune.

J'ai toujours été dans une chambre à 2 lits (considérée comme "communne") et j'ai eu plus de chance que toi: c'est là que j'ai rencontré ma meilleure amie, et j'ai eu d'autres contacts très intéressants.

Mais j'ai rarement été hospitalisée...

Je viens de lire un article qui peut aider à nuancer cette publicité pour l'"exportation" de soins de santé.
En effet QUI va se faire soigner à l'étranger ? Et POURQUOI ? Et quelles sont les garanties de qualité des soins, le "service après vente" ?

Ces questions sont très importantes.

Il faut faire la distinction entre
- les soins indispensables, qui pour la pluspart, peuvent être facilement et démocratiquement soignés sur place
- la chirurgie esthétique, qui draine un max de "clients" de ce genre de tourisme
- les soins dentaires: là, je comprendrait qu'il y ait un certain succès: ils sont peu remboursés ici (prothèses, implants...) mais par contre on a une ganrantie plus que satisfaisante

Un autre domaine dont on parle peu et qui me fait terriblement peur est la transplantation d'organes. les donneurs vivants ou morts sont rares, du coup la tentation est grande d'obtenir des organes par des voies illégales: reins volés, yeux vendus.... Ce marché constitue les revenus principaux de la mafia internationale actuellement, et c'est précisément par la voie de ce "tourisme médical" que les clients sont recrutés.

Voici un article de "asia times online", publié dans "le courrier international" de cette semaine

Asie PHILIPPINES •
La chasse aux trafiquants de reins est ouverte
Une nouvelle directive du gouvernement tente de contrôler les pratiques
liées aux greffes d’organes. Mais le secteur demeure difficile à assainir compte tenu de l’afflux de clients étrangers fortunés.
Sur (www.liver4you.org), les patients du monde entier peuvent, en un simple clic de souris et àdes tarifs concurrentiels, réserver le rein, le foie ou la moelle osseuse d’un donneur vivant philippin pour une greffe. On y affirme fièrement que les interventions seront réalisées dans deux hôpitaux partenaires – qui ne sont pas nommés – avec “les équipements occidentaux les plus modernes du monde”, en toute conformité avec les exigences du ministère de la Santé philippin. A en croire les informations dispensées par le site, une intervention peut être organisée en moins de dix jours !

Selon un classement récemment publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les Philippines feraient partie des cinq pays où le trafic d’organes est le plus florissant, aux côtés de la Chine, du Pakistan, de l’Egypte et de la Colombie. Près de 200 000 touristes se sont rendus dans l’archipel en 2006 pour des raisons médicales.
Profitant de cet afflux, les organisations criminelles ont sauté sur l’occasion et tiré parti des difficultés du gouvernement à faire appliquer la loi pour organiser des greffes illicites. Pour Benita Padilla, présidente de la Société de néphrologie, la situation du pays est cependant “unique” car les interventions sont “réalisées dans de grands hôpitaux”, et non pas de manière clandestine comme dans les quatre autres pays cités.

Les donneurs sont souvent recrutés dans les communautés pauvres, particulièrement à Manille, et reçoivent de 2 000 à 3 000 dollars par rein. Des intermédiaires, ajoute Padilla, ont commencé à faire des repérages pour trouver des donneurs dans les provinces voisines de Manille et dans le centre du pays.

Les organisations clandestines et les chirurgiens spécialisés tirent des profits énormes de ces greffes d’organes. Le site (www.liver4you.org) annonce un prix de 130 000 dollars pour une transplantation de foie. Et un patient étranger peut s’attendre à payer entre 70 000 et 115 000 dollars pour une greffe de rein réalisée dans l’un des vingt établissements reconnus par le gouvernement philippin –beaucoup plus que les 19 000 à 23 800 dollars que les hôpitaux demandent aux Philippins moins bien nantis pour la même opération.
Chaque année, quelque 10 000 à 12 500 Philippins arrivent en phase terminale d’une maladie rénale. Selon des sources du milieu médical, 50% à 60 % d’entre eux sont candidats à la greffe de rein, mais seuls 10 % finissent par être opérés. On attribue généralement la faiblesse de ce chiffre au manque d’organes disponibles et à l’incapacité despatients à rassembler les fonds nécessaires à l’intervention.
(…)
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=87056


Tu comprendras donc ma réaction de méfiance, face à ces publicités qui jouent sur le confort de l'hôtel...

Leela,
Je partage totalement ton avis et ne suis nullement adepte du tourisme médical comme tel dans certains cas et certains pays.

Mon premier message ne réagissait qu'à un seul point: le fait que tu mettes en doute qu'il puisse y avoir 21% de belges insatisfaits de notre systéme de soins de santé.

Il est évident que c'est dans le domaine esthétique et dentaire que la Tunisie attire du monde et, personnellement, je ne suis pas partante.

la médecine est de qualité en Tunisie mais les "ratages" existent là bas comme chez nous.
Le seul problème, et là je te rejoins tout à fait, c'est qu'en cas de soucis, en Belgique les médecins sont assurés en RC professionnelle et que les compagnies sont nettement plus rapides à indemniser qu'en Tunisie (ou le marché de l'assurance est très cher et pas toujours efficace en cas de sinistre); déjà que les procès en RC médicales sont très long chez nous..

je partage donc ton avis sur le fait que je serais prudente face à cette publicité mais ma réction à ton premier message ne concernait pas cepint.

Nous voilà donc d'accord et, grâce à toi, un peu plus informés sur certaines tristes réalités , surtout en Philippine et Malaisie.

Par contre, le problème de dons d'organe, s'il existe déjà en Egypte, n'est pas encore trop arrivé en Tunisie, mais j'ai déjà entendu un copain, qui avait besoin d'argent, me dire qu'il allait aller à Tunis donner un rein !
C'est donc qu'il avit entendu parlé d'une filière je suppose
Heureusement, j'ai pu le dissuader en lui disant ...que personne ne voudrait de son rein vu...quil boit énormément d'acool et, apparamment, je ne dois avoir été la seule à le dire car il a renoncé à son projet.
mais sa réflexion m'avait interpelée, et elle date de 2005.
On ne sait jamais, les conditions de vie de certains tunisiens deviennet tellement dures que tout est possible malheureusement (cf.les "émeutes de la faim" à Gafsa et Nefta dernièremet)
Sur ce point, je suis , comme toi, très inquiète de ce qui devient une pratique courante.

Ce qui est aussi beaucoup moins cher en Tunisie, c'est la FIV (fécondation in vitro) et là aussi, des dérives sont possibles.

ben oui, on partage nos infos, c'est comme cela qu'on avance... Mais tu sais, j'avais mal interprété les chiffres, je croyais que seuls 21% des belges étaient satisfais, mais de toutes façons, je me demande bien comment ils arrivent à ces chiffres, je me méfie toujours des soi-disant statistiques qui sont manipulées comme on veut... elles ne sont valables que si on connaît la question qui a été posée, les choix de réponses, le nombre de participants, etc...

Pour ce qui est du don d'organes, j'espère que nul n'ignore maintenant qu'il y a un trafic de reins volés, des yeux d'enfants vendus par leur parents, et que dans la pluspart des cas, les organes vendus le sont pour une somme dérisoire, leur permettant de survivre quelques mois de plus.

Il faut savoir aussi que ceux qui n'ont plus qu'un rein auront pratiquement certainement besoin eux-même besoin d'une transplantation tôt ou tard, donc on peut imaginer les souffrances de ces gens ... Beaucoup meurent faute de soins post opératoires.

Bon, revevons au sujet, qui est plus général, de ce 'tourisme" médical.

Je pense qu'il est, pour le moment, réservé à une frange plutôt aisée de la population, non ? J'imagine mal la fermière voisine partir en Tunisie pour se faire mettre une prothèse dentaire...

Ah d'accord ! je comprends mieux: 21 % de belges satisfaits, j'aurais effectivement réagi aussi.

Pour ce qui est du tourisme médical, je partage ton avis, celà s'adresse évidemment aux gens qui en ont les moyens.
D'autant plus que,si tu as vu le journal de la RTBF ce soir, les projections du prix du pétrole sont à plus de 200 dollars le baril pour l'année prochaine et que les vols vont évidemment coûter de plus en plus cher.

Donc, tant que nous le pouvons encore, profitons des prix qui restent intéressants pour aller au Maghreb que nous aimons, ce qui nous donnera l'occasion de nouveaux échanges bien intéressants.

Bonne soirée à toi

Merci les filles pour ce débat intéressant sur les raisons (légales ou illégales) qui peuvent mener à se développer ce genre de "tourisme".

Personnellement j'ai du mal à concilier les mots "tourisme" avec "médecine", mais bon.... c'est l'évolution de la société, et l'on tente de donner un côté "plaisant" et "attrayant" à la maladie.

Pour ne parler que de l'article, je ne suis pas d'avis qu'ils s'agisse d'une "pub" en soit, puisque celui-ci relate (hormis peut être les chiffres statistiques, qui parlent comme tu l'as si bien dit Leela, comme on veut les faire parler) bien des règlementations à mettre en place, des infrastructures et obligations également à développer.

Il existe effectivement, et là c'est une réalité, un "tourisme" médical qui se développe.... et dernièrement j'ai pu voir à la télé un reportage sur celui-ci en Turquie.... et bien détrompez-vous ce ne sont pas les classes aisées qui avaient à faire à cette forme de "tourisme", mais bien des gens de la classe moyenne, voire modeste, qui ne pouvait s'offrir, après des mois d'économies, ou l'ouverture d'un crédit, ce voyage afin de se faire refaire la dentition.

J'ai pu constater également en Tunisie, et à Djerba en particulier, une nouvelle forme de "tourisme médicale" qui s'adresse aux dialysés... Nous savons tous et toutes combien il est difficile à une personne dialysée de voyager, sachant qu'elle doit être prise en charge soit quotidiennement.... et je trouve l'idée d'offrir à cette population le moyen de se déplacer et de profiter comme tout à chacun d'un service médical et d'un tourisme plutot intéressant.

En fait, comme pour tout, il y a du pour et du contre dans cette démarche de "tourisme médical".... tout est question de ce qui est effectivement proposé, et de ce que cela peut également apporter au pays, à sa population et au "touriste".

merci pour ces infos complémentaires, Marzou.

Comme toi, je suis "pour" le développement de cette activité dans toutes les garanties de sécurité et de suivit, et je ne vois aucun inconvénient à joindre l'utile à l'agréable, que du contraire.

Cela aiderait peut-être aussi nos pays "civilisés" à revoir leur politique de prix de façon à rendre certains soins plus accessibles (je pense spécialement aux soins dentaires, considérés comme "superflus" chez nous, mais une dentition en bon état est une condition de santé !)

Comme je le disais au début, il faut bien distinguer les différents catégories de soins: certains seront utiles, et d'autres peuvent couvrir des abus, et c'est surtout ce complément là que j'ai voulu souligner, parce qu'il était -bien évidemment- absent de l'article.