je ne suis pas encore prête à partir sac à dos en Algérie, ni où que ce soit d'ailleurs. j'aime encore trop mon petit confort pour le faire.
je ne connais pas encore très bien mon pays. il regorge de paysages, de richesses humaines, de lieux à visiter.
exit les problèmes de sécurité que l'on a connu ces dernières années et qui ne sont pas encore terminées, je pense qu'il serait interessant de visiter la kabylie. j'ai eu l'occasion d'y aller un jour en 1993. le paysage en vaut le détour. on avait fait le chemin en voiture, a travers les versants des montagnes, les routes sinueuses, jusqu'au sommet pour atteindre un village perché. la vue est époustouflante. on retrouve les couleurs locales, les robes bariolées, les femmes en costume traditionnels, les poteries peintes étalées au bord de la route. c'est un régal pour les yeux, on ne passera de parler tellement c'est magique.
autre parcours: le bled des chaouis, mes origines. partir de Sétif, et s'enfoncer dans la cambrousse. 2 heures de route direction Batna, le paysage environnement change, des montagnes, des grandes plaines arides a perte de vue, quelques maisons nichées par ci par la, des bergers assis au soleil et regardant paitre leurs moutons. j'ai eu l'occasion d'y aller avec mon père et mes deux petites soeurs cet été. c'est la première fois que je découvrais ce coté la de mes origines. le silence, l'immensité, des petits villages au noms très parlant, des ruines romaines. un petit arrêt dans un petit resto de village, où les gens se laissent vivre doucement sans stress. la nourriture est saine, simple mais tellement gouteuse. le sourire du serveur, l'accueil, la conviviabilité. les petits marchants au bord de la route. je me souviens que mon père avait acheté sur le retour deux dindons, égorgés sur place, que l'on a ramené à ma maman. j'ai pris pas mal de photos. je prendrais le temps de vous les mettre sur le forum.
autre parcours: Salah bey (vers Sétif) Djijel (au bord de la mer)
il y a le circuit classique par la route, traversée des petites villes et villages. il y a aussi le cêté plus aventureux qu'on s"est risqué à prendre avec mon beau frère. à l'origine, on pensait que c'était plus court. mais on a facilement mis le double du temps. mais je ne regrette pas le détour. je n'imaginais pas que ces gens pouvaient encore habiter dans toute cette immensité. un bus qui passe une fois par jour pour la ville la plus proche. les gens vivent avec très peu de moyens, simplement mais semblent heureux de vivre. les routes sont sinueuses, tortueuses, pas très bien entretenus. il nous aurait presque fallu un véhicule tout terrain pour traverser certains endroits. un soleil de plomb qui n'empêchent pas la population de vaquer à leur taches quotidiennes. des petits marchés locaux par ci par la. de la verdure à certains endroits qui laissent la place quelques km plus loin à des paysages quasi désertiques. traverser ces montagnes, du sommet jusqu'au contrebas, découvrir enfin un bras de mer, chose étonnantes après toute ces immensités. et là juste au détour d'une montagne la mer qui s'étend à profusion, bleue, sans limite. l'air devient alors plus humide,l'agitation de la ville reprend le dessus, les gens semblent plus pressés mais pas stressés. les odeurs de poulets qui dorent, les étalages de fruits, un plaisir incomparable.