Il semble que ce soit dans la genèse que se trouvent les premières traces de la circoncision comme signe de rattachement à une religion.
Aujourd’hui, que ce soit par conviction ou par hygiène, la circoncision est largement pratiquée dans le monde entier. On estime à un milliard d’individus, le nombre de circoncis à travers le monde.
Selon les cultures, les époques, la circoncision se pratique à différents âges. Si elle est rigoureusement établie au septième jour (huitième si l’on compte le jour de la naissance) pour la loi hébraïque, il en est tout autrement pour la communauté musulmane qui pratique cette circoncision dans le premier quart de la vie masculine, à un moment où l’on pense encore que le jeune circoncis a tout à apprendre de la vie. Certains musulmans non arabes, se font circoncire adultes lors du premier pèlerinage à la Mecque.
La circoncision est vue comme une coutume qui participe à la «perfection de l’homme» (filtrâ, sunnah). De là, découle cette répartition selon deux axes de l’âge et de la religion. La fourchette d’âges ou est pratiquée la circoncision dans la plupart des pays arabes se situe entre deux et dix ans.
En arabe, la circoncision s’appelle tahhâr, moutahhîr moukhattîn selon les régions du monde arabe. Ce rite religieux chez les musulmans, est considéré comme une fête. Il est souvent accompagné de festivités et de symboles. La veille, le petit garçon est soigneusement préparé : on le lave, on lui enduit les mains de henné et on lui met de nouveaux habits blancs traditionnels dont la chéchia rouge et la jebba. Pendant la soirée, les filles chantent et dansent.
Le lendemain, la grande famille se réunit autour d'un festin organisé par le père du circoncis pour l'occasion.
Il ne faut pas oublier que la circoncision est un acte chirurgical, et qu’il est indispensable de la pratiquer avec des mesures d’hygiènes adaptées telles que les cliniques par exemple, qui aujourd’hui pour la majeure partie d’entre elles, pratiquent cet acte.
Source : maktoub magazine