marzou ADMIN
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| Sujet: Le sable. Le répit. Chimère d'un pied noir (T. Galdeano) Lun 26 Juil 2010 - 7:59 | |
| [table border="1"]Le sable Le répit - Chimères d’un Pied Noir Thierry Galdeano 276 pages
Après l’indépendance, des Français et des Algériens vécurent heureux ensemble… Tous unis dans le sable de leur terre, parce qu’avant la guerre ils s’aimaient déjà à Béchar. Dans l’Algérie libre, en 1963, rien n’avait changé pour Antoine. Le sable et le vent chaud, les sourires et la gaieté qui unissaient les Algériens et les Pieds Noirs étaient les mêmes. Mais, petit à petit, insidieusement, de vilaines vibrations commencèrent à faire trembler la vie de quelques hommes. Les vautours – comme des fantômes – allaient surgir du passé, sournois et comploteurs… Antoine persiste à vouloir vivre sur sa terre natale, sa France à lui, au bord du Sahara. Il va devoir protéger ceux qu’il aime et résister aux traqueurs. Avec les accords d’Évian pour toile de fond, un voyage sous tension entre Béchar et l’Anjou timide… un hommage à tous les Pieds Noirs, ainsi qu’aux Harkis. | |
Le livre est destiné aux Algériens, aux Pieds Noirs à tous les amoureux de ce magnifique pays qu’est l’Algérie la recherche de témoignages historiques.
C’est également un hommage à l’Algérie qu’il a voulu rendre……le principal à ses yeux.
Ce roman relate en grande partie, des faits réels, auxquels l’Auteur a adossé une part de fiction. Son imaginaire fut alimenté par les nombreuses informations qu’il a glanées lors de son travail de recherche, ainsi qu'avec l'aide de nombreux contacts, algériens, harkis et Pieds Noirs.
L’Auteur Thierry Galdéano, ayant vécu à Béchar à un très jeune l'âge, n’a gardé que de merveilleux souvenirs de cette vie avec le peuple Algérien. Ce n’est que longtemps après, en France, au gré de conversations mal étouffées dans sa famille, qu’il a ressenti les causes du départ précipité des Pieds-Noirs Il a vécu ensuite un autre départ, bien après ceux de 1962, et pourtant dans des conditions presque comparables.
| L’Auteur ne se souvenait que du bonheur, de ses amis Algériens et Français à Béchar régnait l’harmonie alors qu'une guerre dramatique s'était achevée dans un grand gâchis, et pourtant, personne ne gardait de rancœur, que ce soit du côté des Pieds Noirs ou du côté des Algériens. C'est cela qu’évoque son roman, du bonheur de vivre en parfaite communion et en amitié avec les Algériens, juste après la guerre. C'est une époque peu relatée.
Le père de l’Auteur ne s'exprimait jamais sur l'Algérie, et plus encore, il ne me parlait que très peu. Vieille et mauvaise habitude de Pied Noir espagnol, il était comme on l'avait éduqué, Thierry apprit ainsi de sa bouche, en une heure tout ce que l'Algérie représentait pour lui, et même ce qu'il y avait laissé….une histoire parfaitement inconnue de sa famille, jamais évoquée et qui lui a été récitée ; il en était hypnotisé. Quelques semaines plus tard son père est mort, très jeune, à 50 ans. C'était en 1991. Thierry mit cette histoire dans un coin de son esprit….et l’a presque oubliée. Insomniaque de nature, l’auteur lit énormément durant des heures et regarde la télé vision.
Un reportage Télé Un jour, il découvrit dans un reportage télé un jeune homme algérien qui pleurait devant la caméra car il n'avait pas de travail. Il était dans un tel état que toute sa pudeur avait disparu. Le jeune critiqua alors le gouvernement algérien en place, lui reprochant de ne jamais avoir partagé les richesses du pays. Il parlait sans se lamenter, pleurait la misère de ses parents qui vivaient dans les montagnes de Kabylie sans eau chaude. Excédé, il provoqua la caméra ; clairement il apostropha les politiques algériens. Il parla de son père qui avait combattu pour l'indépendance ainsi que de son oncle qu'il n'avait jamais vu, et qui s'était banni en France après avoir rejoint une harka. Le jeune pleurait et renvoyait dos à dos tous les camps, les partisans de la liberté et les autres, les harkis qui pour la plupart avaient eu peur le l'ALN ou du FLN sans cesser de pleurer, le gamin racontait sa tristesse de savoir son pays si riche et son peuple si pauvre. Il a conclu en disant que l'Algérie avait perdu 50 ans de son histoire.
Un gamin de 20 ans à peine, tellement lucide….
Ce jour là l’Auteur repensa à son père et à cette histoire qu'il lui avait racontée. Le gamin venait de lui filer un coup au plexus et en reprenant son souffle, il se mit à écrire son amour de l'Algérie. C'est de cela dont parle son roman, et de la rage d'un homme qui ne se résout jamais à quitter le pays et les hommes qu'il aime depuis sa naissance, sous prétexte d'une guerre.
Ce roman est son premier….Depuis, il en a écrit trois autres, dont le second, qui est une suite vraie de la vie de cet homme nomade à vie qui refusait du partir de chez lui, sans jamais haïr les algériens; c'était son père. L’objet de cette démarche n’est pas de « faire de l’argent »mais pour que le sujet soit connu, car il rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont toujours voulu la paix. Il y parle d'amour, de joie et aussi de choses plus sombres
Vous éprouverez énormément de plaisir en lisant ce roman…. Le Pèlerin |
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fatiha34 MODOMAG
Nombre de messages : 1940 Age : 50 Localisation : Marsillargues - Hérault (34) Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Le sable. Le répit. Chimère d'un pied noir (T. Galdeano) Ven 30 Juil 2010 - 7:18 | |
| je vais essayer de le trouver et le lire...et je te dirais aprés ce que j'en pense... |
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