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 Le Prophète et musique (hadith)

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marzou
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marzou

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MessageSujet: Le Prophète et musique (hadith)   Le Prophète et musique  (hadith) Icon_minitimeJeu 21 Juin 2012 - 20:56

Le Prophète et les deux chanteuses


Hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim

Le Prophète reposait, allongé, entièrement recouvert de sa cape, auprès de son épouse Aïcha.

Il y avait là deux esclaves musiciennes qui chantaient. C'est alors qu'Abu Bakr, père d'Aïcha et futur calife, fait irruption et apostrophe rudement les musiciennes : "La voix du démon se trouve auprès de l'Envoyé d'Allah :", et entreprend de les chasser.

Mais le Prophète l'interrompt et lui dit : "Laisse-les tranquilles, c'est aujourd'hui jour de fête".


Ce hadith, propos tenu par le Prophète et authentifié, a été commenté par les théologiens : il est considéré comme l'admission officielle de l'activité musicale au sein de la société islamique. Toutefois, de nombreux exégètes ont fait remarquer que le chant était réservé aux jours de fêtes.

Le Prophète n'a pas rejeté les esclaves musiciennes ni proscrit certains instruments de musique comme on a pu le lire dans des textes apocryphes visant à interdire le chant et la musique.

Ce récit souligne également l'importance du chant, confié d'abord à deux femmes, ici deux esclaves musiciennes (qiyan), qui constituaient une caste à part et dont le commerce était réprouvé par le Prophète.

Au début du XIe-XIIe siècle, les Fatimides d'Egypte leur permettront de se constituer en véritable corporation.



Source : Dix récits pour découvrir la musique Arabe - Christian Poché - Livret Jeunes - Musique - IMA - Paris.
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MessageSujet: Re: Le Prophète et musique (hadith)   Le Prophète et musique  (hadith) Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 3:52

marzou a écrit:
Le Prophète et les deux chanteuses


Hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim

Le Prophète reposait, allongé, entièrement recouvert de sa cape, auprès de son épouse Aïcha.

Il y avait là deux esclaves musiciennes qui chantaient. C'est alors qu'Abu Bakr, père d'Aïcha et futur calife, fait irruption et apostrophe rudement les musiciennes : "La voix du démon se trouve auprès de l'Envoyé d'Allah :", et entreprend de les chasser.

Mais le Prophète l'interrompt et lui dit : "Laisse-les tranquilles, c'est aujourd'hui jour de fête".


Ce hadith, propos tenu par le Prophète et authentifié, a été commenté par les théologiens : il est considéré comme l'admission officielle de l'activité musicale au sein de la société islamique. Toutefois, de nombreux exégètes ont fait remarquer que le chant était réservé aux jours de fêtes.

Le Prophète n'a pas rejeté les esclaves musiciennes ni proscrit certains instruments de musique comme on a pu le lire dans des textes apocryphes visant à interdire le chant et la musique.

Ce récit souligne également l'importance du chant, confié d'abord à deux femmes, ici deux esclaves musiciennes (qiyan), qui constituaient une caste à part et dont le commerce était réprouvé par le Prophète.

Au début du XIe-XIIe siècle, les Fatimides d'Egypte leur permettront de se constituer en véritable corporation.



Source : Dix récits pour découvrir la musique Arabe - Christian Poché - Livret Jeunes - Musique - IMA - Paris.

SALAM

ce hadith que tu as poster parle de femmes et non des hommes.en plus pour etre equitable il faut poster aussi ce qui prouve que la musique est haram :


La musique est-elle permise en Islam... ?
Proposé par Mouhammad Patel le Mardi 28 août 2001


En ce qui concerne la position de l'Islam par rapport à la musique et les chants, une excellente étude a été rédigée en arabe par l'un des plus grands savants pakistanais de l'école hanafite de ces dernières années, en l'occurrence Moufti Chafi' r.a. (père du non moins illustre savant contemporain, Moufti Taqi Ousmâni). Cette étude, intitulée "Kachfoul Anâ 'an wasfil Ghinâ" et qui est en fait un chapitre de l'ouvrage "Ahkâmoul Qour'aane lit Thânwi" (Pages 203 à 260 / Volume 3), a le mérite de regrouper plusieurs dizaines de Hadiths portant sur la question, ainsi que de nombreux avis émis par les Compagnons (radhia allâhou anhou) et les savants des différentes écoles de jurisprudence. Comme il ne m'est malheureusement pas possible de traduire ce texte dans son intégralité, je me contenterai d'en faire une petite synthèse et surtout, de citer les conclusions de Moufti Chafi' r.a.


Dans son introduction, l'auteur reconnaît lui-même que certains aspects de cette question a fait (et fait encore) l'objet de nombreuses controverses. Ces divergences entre les savants tiennent surtout du fait que les références religieuses présentent des contradictions apparentes à ce sujet: Tandis que certains textes interdisent clairement la musique et les chants, d'autres, au contraire, laissent supposer que cette interdiction est seulement partielle.

Dans un premier temps, on va donc voir quelques passages du Qour'aane ainsi qu'un certain nombre de Hadiths portant sur la musique et les chants. On débutera par les textes faisant allusion à leur interdiction.





Versets du Qour'aane interdisant la musique.

Selon les commentateurs du Qour'aane, le verset suivant constitue une mise en garde à l'égard de ceux qui s'adonnent à la musique:
"Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant." (Sourate 31 / Verset 6)

Selon de nombreux Compagnons (radhia allâhou anhoum), le terme "plaisant discours" employé par Allah concerne la musique et les chants. Tel est notamment le commentaire rapporté de Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) (Moussannaf Ibné Aby Chaybah, Hâkim, Bayhaqi) et de Ibné Abbâs (radhia allâhou anhou) (Bayhaqi)



Dans un autre verset du Qour'aane, Allah fait allusion à la voix de Satan:
Et lorsque Nous avons dit aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, à l'exception d'Iblis, qui dit : "Me prosternerai-je devant quelqu'un que tu as créé d'argile ? "

Il dit encore : "Vois-Tu ? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu'au Jour de la Résurrection; j'éprouverai, certes sa descendance, excepté un petit nombre [parmi eux]".

Et [Allah] dit : "Va-t-en ! Quiconque d'entre eux te suivra ... votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution.

Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie.

Quant à Mes serviteurs, tu n'as aucun pouvoir sur eux". Et ton Seigneur suffit pour les protéger ! (Qour'aane)

Le célèbre commentateur du Qour'aane, Moudjâhid r.a. (disciple de Ibné Abbas (radhia allâhou anhou) ) affirme que la voix de Satan n'est rien d'autre que la musique et les chants.



Hadiths interdisant la musique.

(Il est à noter que parmi les Hadiths qui vont être cités, l'authenticité de certains a fait l'objet de débats entre les savants. Cependant, dans l'ensemble, le sens de ces différentes Traditions est plus ou moins confirmé. C'est la raison pour laquelle les juristes ne les ont pas complètement rejetés.)





Abou Mâlik Al Ach'ari (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique ("ma'âzif") comme étant licites." (Boukhâri)

Dans une autre version, il est dit: "Des gens de ma communauté consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments de musique seront joués devant eux, et des chanteuses (seront également présentes). Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains d'entre eux en singes et en porcs." (Ibné Mâjah)

Nâfi' r.a. raconte que Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) entendit (lors d'un voyage) la flûte d'un berger. Il plaça alors ses doigts dans ses oreilles et écarta sa monture de la route en disant: "Nâfi' ! Nâfi' ! Entends-tu encore (le son de la flûte)?" Je répondis: "Oui." Il continua à avancer jusqu'à ce que je lui répondis: "Non." Il leva alors ses mains et ramena sa monture vers la route et dit: "J'étais en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lorsqu'il entendit la flûte d'un berger. Il fit alors exactement la même chose (que je viens de faire)." (Ahmad, Abou Dâoûd, Ibné Mâja).

Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique.)" (Ahmad et Abou Dâoûd).

Un autre Hadith similaire est rapporté par Ibné Abbas (radhia allâhou anhou). (Ahmad)

Imrân Ibné Houssayn (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations (autre traduction possible: bombardements)." Un musulman demanda: "O Envoyé d'Allah ! Quand aura lieu cela ?" Il dit: "Lorsque proliféreront les chanteuses, les instruments de musique et lorsque sera bu le vin." (Tirmidhi: Hadith Gharîb)

Abou Houraïra (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Lorsque (…) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits (et non pas pour ses qualités), les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et (lorsque) la dernière partie de cette communauté maudira la première partie (c'est à dire les premiers musulmans, comme les Compagnons (radhia allâhou anhoum) et les Tâbéïnes r.a.) : alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres." (Tirmidhi)

Abou Oumamah (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance ("Al Djâhiyliyah") ." (Ahmad)

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) rapporte: "La musique fait pousser l'hypocrisie ("Nifâq") dans le cœur." (Abou Dâoûd et Bayhaqui). Des propos semblables sont rapportés de Abou Houraïra (radhia allâhou anhou).

Anas (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final." (Abou Ishâq An naïsâboûri r.a.)

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) raconte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) entendit un homme chanter la nuit. Il dit: "Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! (C'est à dire que ses prières ne sont pas acceptées.) " (Abou Ishâq)

Abou Houraïra (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Ecouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave ("Fisq"). Y prendre du plaisir est du "Koufr" (Les savants ont traduit ici le terme "Koufr" par manque de reconnaissance envers les bienfaits de Dieu)." (Abou Ishâq)

Ali (radhia allâhou anhou) cite ceci du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (Ibné Ghaylân)

Oumar (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite." (Tabrâni)



Il s'agissait donc là de certains textes qui interdisent, de façon plus ou moins claire, la musique. Dans son étude, Moufti Chafi' r.a. mentionne par la suite beaucoup d'autres Hadiths, qui, contrairement à ceux cités ci-dessus, laissent supposer que certains types de musique sont permis. On trouve par exemple les deux Hadiths suivants :





Hadiths autorisant certains types de musique.




Bouraïdah (radhia allâhou anhou) dit: Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) partit une fois pour une campagne militaire. A son retour, une jeune fille noire vint le voir et dit: "O Envoyé d'Allah ! J'avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" (il s'agit d'une sorte de tambourin, qui existait déjà à l'époque du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et qui était employé aussi bien pour la musique que lors des proclamations et annonces publiques) en votre présence et je chanterai." Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit: "Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer… Au cas contraire, non." Elle commença alors à le faire. Abou Bakr (radhia allâhou anhou) entra et elle continua à jouer. Puis Ali (radhia allâhou anhou) entra et elle continua encore. Ce fut ensuite au tour de Ousmân (radhia allâhou anhou) d'arriver et elle ne s'arrêta pas. Enfin, Oumar (radhia allâhou anhou) entra: Elle cacha alors son "Douff" sous elle et s'assit dessus. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) fit alors la réflexion suivante: "Satan a peur de toi, O Oumar ! J'étais assis et elle était en train de jouer du "douff". Abou Bakr (radhia allâhou anhou) est entré et elle a continué à jouer. Puis Ali (radhia allâhou anhou) est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Ousmân (radhia allâhou anhou) d'arriver et elle ne s'est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, O Oumar, elle a caché le "Douff" ! " (Ahmad et Tirmidhi)

Aïcha (radhia allâhou anhou) raconte que Abou Bakr (radhia allâhou anhou) est entré chez moi une fois, alors que deux fillettes parmi les "Ansârs" étaient présentes. Elles étaient en train de chanter les actes (de courage et de bravoure) des "Ansârs" lors de la bataille de "Bou'ath". Mais elles n'étaient pas dé véritables chanteuses. Abou Bakr (radhia allâhou anhou) dit alors: "Quoi ? Des instruments (de musique) de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?" C'était le jour de Ide. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit: "O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre." (Boukhâri)





Tentative de conciliation entre ces différents textes.

Après avoir cité ces nombreuses Traditions qui sont en apparente contradiction, Moufti Chafi' présente l'explication suivante pour tenter de les concilier.

Tout d'abord, il rappelle qu'Allah a crée la terre, ainsi que tout ce qu'elle contient, au profit de l'être humain, comme Il le proclame Lui-même dans le Qour'aane:

"C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre…" (Sourate 2 / Verset 29)

Il a donc autorisé à l'homme de jouir et de tirer profit de la création dans son ensemble, exception faite des choses qui lui sont nuisibles et mauvaises. A l'égard de ces dernières, Allah a mis en garde l'être humain et l'a interdit de s'en approcher. C'est ceci qui explique que dans toute chose, la permission prime, tant qu'il n'y a pas d'interdiction formelle ou de prohibition qui soient exprimées par le Créateur. C'est ce concept qui est connu dans le vocabulaire religieux sous l'appellation de "Al Ibâhatoul Asliyah", "la permission originelle". Cette permission originelle ne s'applique pas seulement aux objets, mais aussi aux actes, aux comportements etc… En d'autres mots, tout ce qui est interdit par Allah est forcément mauvais. Mais ce n'est pas tout. Allah étant le Sage par excellence, il a non seulement interdit à l'homme les mauvaises choses, mais Il lui a aussi interdit de s'approcher de tout ce qui pourrait le conduire progressivement vers celles-ci.

En résumé donc, la "Chariah" n'a pas interdit à l'homme de profiter des bonnes choses et des plaisirs licites de la Création. Ce qu'il a interdit, ce sont les mauvaises, ou tout ce qui pourrait y conduire. A partir de là, on peut comprendre que les interdits en Islam peuvent être de deux types différents:

Il y a les éléments qui sont mauvais en eux-mêmes ("Qabîh li Aynihi"), comme l'infidélité ("Koufr"), le polythéisme, l'adultère etc… Ce genre de choses n'a jamais été permis dans aucune religion et à aucun moment de l'Histoire.
Il existe aussi cependant d'autres éléments qui ne sont pas mauvais en eux-mêmes, mais qui le deviennent parce qu'ils conduisent au mal et au péché ("Qabîh li ghayrih"). C'est le cas par exemple de l'interdiction qui frappe toutes formes de transaction commerciales lorsque l'appel de la prière du Vendredi a été lancée. En fait, les transactions en elles-mêmes à ce moment ne renferment pas de mal, mais comme elles représentent un obstacle empêchant au croyant de partir pour la prière du vendredi, c'est la raison pour laquelle elles ont été interdites. Ce deuxième catégorie de choses n'ont pas été (et ne sont pas) toujours interdites. Elles peuvent devenir permises dans certains cas…
Moufti Chafi' r.a. affirme que la musique fait, tout à fait logiquement, partie de la seconde catégorie ("Qabîh li ghayrih") . En effet, l'interdiction prononcée par le Qour'aane et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à son égard tient du fait qu'elle détourne progressivement de la pensée d'Allah et même des choses essentielles de la vie. Cette interdiction porte donc sur les instruments qui n'ont pas d'autres fonctions que de produire de la musique et des sons mélodieux (comme la flûte etc...) et qui ne sont donc que des objets de divertissement ("lahw wa laïb") , sans aucune utilité pratique au niveau matériel ou spirituel. De même, les chants qui ont pour effet de faire oublier à l'homme la vie future sont également concernés par l'interdiction, même s'ils ne sont pas accompagnés de musique. C'est en ce sens qu'il faut interpréter les Hadiths qui condamnent sévèrement la musique.

Par contre, en ce qui concerne les instruments qui ont aussi bien une fonction musicale qu'une autre fonction, comme c'est le cas du "douff" notamment, qui était employé également lors des proclamations et des annonces, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a autorisé leur emploi dans certaines situations et sous certaines conditions. Les Hadiths faisant allusion au caractère licite de certains instruments concerne donc ces cas spécifiques.

Cette classification lève ainsi toute contradiction entre les différents Hadiths et elle est tout à fait conforme à la logique islamique: Prendre le bon aspect de chaque chose, en délaissant ce qui pourrait nuire à l'être humain ou le détourner de l'essentiel.

Moufti Chafi' r.a. mentionne par la suite les avis de nombreux Compagnons (radhia allâhou anhoum) au sujet de la musique, ainsi que de très nombreux passages relatant les avis des savants des quatre écoles sur la question. Après quoi, il fait une synthèse de tous ces avis dans la conclusion de son étude. Voici, en quelque sorte, le résultat de ses recherches:

Conclusion et synthèse des avis juridiques sur la question de la musique et des chants.

Il y a certains types de musique et de chants au sujet desquels il y a unanimité entre les savants des quatre écoles de jurisprudence (mâlékite, hanafite, châféite et hambalite) * sur leur interdiction (Il est à noter que le mot employé par les juristes sur ce point pour désigner l'interdiction est bien "Harâm" et non pas "Makrouh"). Les voici:
Tout chant n'ayant pas d'autre cadre et objectif que la distraction et le divertissement, sans aucun but acceptable au niveau religieux ou mondain est interdit, qu'il soit accompagné de musique ou non.
L'emploi d'instruments crées uniquement dans un but musical et n'ayant pas d'autres fonctions est interdit, qu'il soit accompagné de chants ou non.
Tout chant ou musique conduisant à la négligence (à l'égard des devoirs religieux) ou au péché est interdit.
De faire carrière dans la musique et la chanson.
Il y a donc unanimité entre les savants musulmans sur l'interdiction de ces quatre formes de musique et de chants. Les Hadiths qui interdisent la musique s'applique donc à ces quatre éléments.



Il existe d'autres types de musique au sujet desquels il y a unanimité des savants sur leur caractère licite. Les voici:
Le chant de celui qui affine sa voix et l'embellit légèrement et de façon naturelle, sans s'efforcer de suivre les rythmes musicaux, et donc d'imiter les chanteurs, à condition que cela ne soit pas seulement par distraction et divertissement. Il faut que le chant soit motivé par une raison valable: comme le fait d'éloigner un sentiment de solitude, pour faciliter un long voyage, pour se donner du courage quand on fait un travail éprouvant, pour endormir un enfant, pour exciter sa monture, pour éloigner sa déprime, à condition également que les paroles prononcées ne contiennent rien d'interdit et à condition que l'on n'en fasse pas une habitude. Ce type de chants est tout à fait permis.
Il également permis d'accompagner ces chants par le "douff" (qui, rappelons-le, n'est pas un instrument purement musical), en certaines occasions spéciales, comme les mariages, les occasions joyeuses, les jours de fête etc…
Encore une fois, il y a unanimité entre les savants musulmans sur le caractère licite de ces deux choses, comme le rappelle également l'Imâm Ghazâli r.a. dans son ouvrage "Al Ihyâ" (Volume 2 / Pages 238 et suivantes). Les Hadiths qui autorisent les chants s'appliquent donc à ces deux éléments.


Enfin, il existe certains points sur lesquels les avis des savants divergent:
L'emploi du "douff" dans des occasions autres que celles mentionnées ci-dessus.
L'emploi du "douff" auquel sont attachées des clochettes.
L'emploi du "Qadhîb" (des baguettes de tambour) lors d'un mariage ou autre…
L'emploi des autres choses qui ne sont pas des instruments purement musicaux et qui ne produisent pas de sons mélodieux ("Moutribah") tant qu'ils ne sont pas accompagnés par des chants. Exemples: le frappement des mains, le battement sur une jarre etc… D'après certains savants de l'école châféite (comme Al Ghazâli r.a.), ces choses sont permises; la majorité des savants des quatre écoles cependant les considèrent comme "Makrouh" (déconseillé, blamâble).
Reste maintenant la question de savoir ce qu'on doit faire quand on se trouve à un endroit où il y a de la musique interdite… A ce sujet, selon mon humble opinion, la conduite à tenir est de ne pas prêter l'oreille volontairement et de détourner son attention de cette musique. On doit également essayer, dès que possible, de quitter cet environnement musical. En agissant ainsi, Incha Allah, on peut espérer que l'on n'aura pas de péchés.


Wa Allâhou A'lam !

Dieu est Plus Savant !


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Note: Il est à noter cependant que les "Dhâhérites", avec à leur tête Ibnou Hazm r.a., le célèbre savant andalou, ont une opinion différente de celle de l'écrasante majorité des savants sur la question de la musique... Retour





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MessageSujet: Re: Le Prophète et musique (hadith)   Le Prophète et musique  (hadith) Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 3:56

SALAM

voici un autre texte poste par une soeur dans un autre forum .

Soyez Honnete avec vous meme: la musique est HARAM
lisez ça:


Les preuves de l’interdiction de la musique tirées du Coran et de la Sunna :

Allah le Très-Haut dit « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.. » ( Coran, 31 :6).

L’érudit de la communauté, Ibn Abbas (qu’Allah soit satisfait d’eux) dit : que le mot « Lahw » signifie la chanson ; quant à Mujâhid (puisse Allah soit satisfait de lui) dit que ce mot signifie tambour (Tafsir d’Ibn Kathir 21/40). Hassan al-Basrî ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) lui, dit : cet verset à été révélé à propos de la musique et des flûtes (Tafsir d’Ibn Kathir 3/451).

Saadî (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce mot inclut toute parole illicite, futile, frivole et toutes les élucubrations incitant à la non croyance et au péché. Il englobe également les propos de ceux qui refusent la vérité par des arguments fallacieux, la calomnie, la diffamation, le mensonge, l’insulte, l’invective, la chanson, les flûtes de Satan et les autres futilités distractives qui n’ont aucune utilité en cette vie ici-bas ou dans l’au-delà. (Tafsir As-Saadî 6/150)

Ibn Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ( la signification que les compagnons du Prophète ont donné à ce mot suffit largement, à savoir la chanson. Cela a été rapporté par Ibn Abbas et Ibn Masoud. Abu As Sahbâ dit : j’ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » ( Coran, 31 :6) ; il m’a répondit en le répétant trois fois : je jure sur Allah, l’unique divinité que ce mot signifie chanson.

On rapporte qu’Ibn Omar l’a également expliqué par chanson. Cette explication ne contredit pas celle soutenant que ce mot signifie les épopées des étrangers, de leurs rois et de ceux de Rome ou autres futilités que Nadhr ibn Hârith racontaient aux habitants de La Mecque pour les détourner du Coran. Tout ceci est considéré comme parole divertissante. C’est pourquoi, Ibn Abbas dit : la parole futile et la chanson sont des paroles divertissantes. Il y’a parmi les compagnons du Prophète ceux qui l’ont expliqué par l’un de ces deux mots ou par l’autre et ceux qui l’ont expliqué par les deux. Mais la chanson est plus divertissante et plus nuisible que les épopées des rois, car elle provoque l’adultère et la débauche, associe Satan et aveugle l’esprit. En plus, elle est plus à même de détourner les gens du Coran que toute autre parole inutile du fait que l’être humain se sent très attiré et très intéressé par la chanson. Les versets coraniques ont blâmé le fait de tenir des paroles divertissantes au lieu de lire le Coran dans le seul but de détourner, inconsciemment, les gens de la voie d’Allah. Si on lui récite le Coran il tourne le dos, comme s’il ne l’entendait pas, comme s’il avait un poids dans ses oreilles. Mais pire encore, il se moque de lui lorsqu’il lui apprend quelque chose.

Tout ceci est l’œuvre des plus grands mécréants. Mais, s’il arrive que les chanteurs et ceux qui les écoutent en commettent, ils doivent s’attendre à recevoir leur part de ce blâme) Ighathatou Al-Lahfan1/258-259


Allah, le Très-Haut dit : « Quoi! vous étonnez- vous de ce discours (le Coran)? » (Coran, 53 : 59)

Akrama ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte de Ibn Abbas que le mot « as-Samoud » signifie la chanson en langue Himyar. Il a dit également : lorsqu’ils entendaient le Coran, ils chantaient. C’est la raison pour laquelle ce verset a été révélé.

Ibn Kathir ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit que d’après Sufyan Ath-Thawri, d’après son père, qui le tenait d’Ibn Abbas : ce mot signifie la chanson en langue yamâni. C’est ce que Ikrama soutien également. Voir le tafsir Ibn Kathir.


Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « il y aura parmi ma communauté des gens qui considéreront comme licites la soie, l’alcool et les instruments de musique ». Ce hadith est rapporté et commenté par Boukhari et il porte le n°°5590 (communiqué par Tabarânî et Bayhaqî). Voir as-Silsila As-Sahiha de Al Albânî 91.

Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce hadith est un hadith authentique rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih, pour servir d’argumentation et commenté de manière tranchée. Dans le chapitre intitulé « ce qui a été dit concernant ceux qui s’autorisent l’alcool et le désignent sous un autre nom » il dit que ce hadith renferme des arguments qui militent en faveur de l’interdiction des instruments de musique. Il s’agit de l’expression « ils considèrent licites » qui indique de manière explicite que ce qui a été cité après notamment les instruments de musique sont des interdits qu’ils essaient de rendre licites. Il a également mis côte à côte ces instruments de musique , l’adultère et à l’alcool ; et il n’aurait pas du le faire s’ils n’étaient pas interdits. ( voir as-Silsila Ass-Sahiha de Al-Bani 1/140-141, citation indirecte)

Cheikh al Islam (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce Hadith prouve l’interdiction de tous les instruments de musique. ( al-Majmou’ 11/535).

Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit Sur ce chapitre sont cités des hadith rapportés par l’intermédiaire de Sahl ibn Saad As-Saaidi, Imrane ibn Hussaîn, Abd Allah ibn Omar, Abd Allah ibn Abbas, Abou Hurayrata, Abou Umama al-Bahili, Aïcha la mère des croyants, Alî ibn Abi Taleb, Anas ibn Malick, Abd Rahmane ibn Sabit et Al –Ghazî ibn Rabi’a). Il a cité également ces instruments dans Ighathatou al-Lahfan pour prouver leur caractère illicite.

Nafi’ ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte que « lorsque Ibn Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis dit : Nafi’ entends – tu quelque chose ? J’ai répondu : non ; il ajoute tout en débouchant ses oreilles : j’étais avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui, lorsqu’il avait entendu pareille chose, avait fait le même geste ».( extrait du Sahih Abou Dawoud).Cependant, Qazm pense que ce hadith ne constitue pas un argument en faveur de son interdiction. Car si c’était le cas le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) aurait ordonné à Ibn Omar de boucher lui aussi ses oreilles et que Ibn Omar lui aussi l’aurait ordonné à Nafi’. On lui a répondit : il n’écoutait pas mais il entendait et il y a une grande différence entre celui qui écoute et qui entend. Cheikh Al -Islam ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « d’après tous les imams, l’homme n’est pas blâmé pour ce qu’il entend sans le vouloir. l’homme se voit blâmé ou loué lorsqu’il écoute et non lorsqu’il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l’entend, sans le vouloir n’est pas récompensé. Car la grandeur d’un acte est mesurée par rapport à l’intention qui le sous-tend. C’est le cas également de la musique, si on l’entend sans le vouloir, on n’en est pas sanctionné).( Extrait de al-Majmou’ 10/78.

Ibn Qouddama Al-Maqdasî ( puisse Alla lui accorder Sa miséricorde) dit : « Celui qui écoute c’est celui qui cherche à entendre et ce n’était pas le cas d’Ibn Omar ( qu’Allah soit satisfait d’eux) ; bien au contraire, il a entendu sans le vouloir. Et parce que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait besoin de savoir le moment où le bruit allait cesser pour pouvoir reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu’il lui a été permis d’écouter. En effet, il n’allait reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu’avec l’arrêt du bruit. Donc, c’est à cause de ce besoin que l’écoute a été permis.( Al-Moughnî 10/173). Peut être que l’écoute dont font part les deux imams est interdite et qu’il n’a été autorisée que par nécessité. On verra cela avec Imam Malick ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). Allah le sait mieux.


Al-Albani ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : les quatre écoles juridiques sont d’accord sur le caractère illicite de tous les instrument de musique. ( Extrait de As-Sahiah1/145.

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marzou
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MessageSujet: Re: Le Prophète et musique (hadith)   Le Prophète et musique  (hadith) Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 6:09

personne a écrit:
SALAM

ce hadith que tu as poster parle de femmes et non des hommes.en plus pour etre equitable il faut poster aussi ce qui prouve que la musique est haram

Merci d'avoir complété équitablement ce hadith...... Il était effectivement dans mon intention d'ajouter d'autres hadith se rapportant au sujet de la musique.
Celui-ci se rapportant essentiellement au chant et la musique les jours de fête (aïd).

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