A l'occasion de cette Journée Mondiale Du Diabète, initiée par l'OMS en ce 14 novembre, je voulais soulever ce sujet santé qui est particulièrement important au Maghreb et touche de plus en plus de personnes et surtout de plus en plus jeunes.





Observée dans le monde entier

La Journée mondiale du diabète vise à promouvoir l'idée selon laquelle tout diabétique ou personne à risque mérite la meilleure prévention et les meilleurs soins ainsi que la meilleure formation disponibles. Cette année l'OMS et la Fédération mondiale du diabète ont choisi le thème "Diabète :tous différents, tous égaux".

L'OMS mettra l'accent sur les communautés désavantagées et les groupes vulnérables dans le monde entier, en se préoccupant tout spécialement des personnes qui affluent des campagnes vers les villes. Les difficultés d'accès aux soins optimaux touchent avant tout ceux qui se situent en dehors du système de santé, ou ont moins de chances de faire appel à lui ou d'être au courant de l'existence de services.


LE DIABETE EN QUELQUES CHIFFRES

• L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il y a plus de 180 millions de diabétiques dans le monde et qu’il y en aura plus du double en 2030.
  
• D’après les estimations, 1,1 million de personnes sont mortes du diabète en 2005.
  
• Près de 80 % des décès dus au diabète se produisent dans les pays à revenu faible ou moyen.
  
• Près de la moitié des décès imputables au diabète surviennent chez des personnes de moins de 70 ans ; 55 % des personnes qui meurent de la maladie sont des femmes.
  
• L’OMS prévoit que les décès dus au diabète vont augmenter de plus de 50 % au cours des dix prochaines années si l’on ne prend pas des mesures urgentes. Surtout, ils risquent d’augmenter de plus de 80 % dans les pays à revenu moyen de la tranchesupérieure entre 2006 et 2015.
  
  

QUEL EST LE POIDS ECONOMIQUE DU DIABETE ?

Le diabète et ses complications ont d’importantes conséquences économiques pour les malades, leur famille, les systèmes de santé et les pays.

L’OMS estime qu’en Chine, les cardiopathies, l’accident vasculaire cérébral et le diabète entraîneront à eux seuls une perte de $558 milliards de revenu national au cours des dix prochaines années (2006-2015).

ACTION DE L’OMS CONTRE LE DIABETE

[color=DimGray]L’OMS entend inciter et aider à prendre des mesures efficaces pour surveiller, prévenir et combattre le diabète et ses complications, en particulier dans les pays à revenu faible ou moyen. A cette fin, elle :

• donne des conseils scientifiques sur la prévention du diabète ;
  
• définit des normes et critères concernant les soins aux diabétiques ;
  
• fait prendre conscience de l’épidémie mondiale de diabète, notamment en organisant tous les ans la Journée mondiale du diabète (14 novembre) en partenariat avec la Fédération internationale du diabète
  
• surveille le diabète et ses facteurs de risque.
  

La stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé complète l’action que mène l’Organisation contre le diabète par des mesures qui encouragent l’ensemble de la population à avoir une alimentation saine et à faire régulièrement de l’exercice, ralentissant ainsi la progression du problème du surpoids et de l’obésité dans le monde. La stratégie incite toutes les parties intéressées à agir aux niveaux mondial, régional et local pour réduire sensiblement la prévalence du diabète et d’autres maladies chroniques.

L’action de l’OMS contre le diabète s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les maladies chroniques que mène son Département Maladies chroniques et promotion de la santé. Le Département a pour objectifs stratégiques de faire mieux prendre conscience de l’importance de l’épidémie mondiale de maladies chroniques ;

• de créer des environnements sains, en particulier pour les populations pauvres et défavorisées ;
  
• de ralentir la progression des facteurs de risque communs telles une mauvaise alimentation et la sédentarité et d’inverser la tendance ;
  
• et de prévenir les décès prématurés et les incapacités imputables aux grandes maladies chroniques.
  

QU’EST-CE QUE LE DIABETE ?

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît quand le pancréas ne sécrète pas assez d’insuline ou quand l’organisme utilise mal l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, soit une trop grande concentration de sucre dans le sang, est un effet courant du diabète qui, avec le temps, provoque de graves lésions affectant de nombreuses parties du corps, en particulier les nerfs et les vaisseaux sanguins.

• Le diabète de type 1
  (qu’on appelait auparavant diabète insulino-dépendant ou diabète de l’enfant) se caractérise par une sécrétion insuffisante d’insuline. Il est rapidement mortel sans l’administration quotidienne d’insuline.
  
  
  
  
  • Les symptômes sont notamment une sécrétion excessive d’urine (polyurie), une soif excessive (polydipsie), une faim permanente, une perte de poids, une altération de la vision et la fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître subitement.
    
    


• Le diabète de type 2
  ((nommé autrefois non insulino-dépendant ou diabète de l’adulte) est dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il représente 90 % des cas de diabète dans le monde et résulte principalement d’un surpoids et du manque d’exercice physique.
  
  
  
  
  • Les symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1, mais ils sont souvent moins prononcés. De ce fait, il arrive que la maladie ne soit diagnostiquée que plusieurs années après son apparition, alors qu’il y a déjà des complications.
    
  • Récemment encore, ce type de diabète ne s’observait que chez les adultes mais il touche aussi maintenant les enfants obèses.
    
    


• Le diabète gestationnel
  est une hyperglycémie repérée pour la première fois pendant la grossesse.
  
  
  
  
  • Les symptômes sont similaires à ceux du diabète de type 2. Le diabète gestationnel est le plus souvent diagnostiqué par dépistage prénatal plutôt que par ses symptômes.
    
    

L’intolérance au glucose et les troubles de la glycémie à jeun sont des stades intermédiaires entre l’état normal et le diabète. Les sujets qui présentent l’une ou l’autre de ces altérations ont de fortes chances de faire un diabète de type 2, évolution qui n’est cependant pas inévitable.


QUELLES SONT LES CONSEQUENCES LES PLUS FREQUENTES DU DIABETE ?

A la longue, le diabète peut entraîner des lésions du cœur, des vaisseaux sanguins, des yeux, des reins et des nerfs.

• La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et résulte de l’accumulation de lésions des petits vaisseaux de la rétine. Au bout de 15 ans, environ 2 % des diabétiques perdent la vue et environ 10 % ont un grave handicap visuel.
  
• Les neuropathies diabétiques sont des lésions nerveuses causées par le diabète ; jusqu’à 50 % des diabétiques en souffrent. Les neuropathies diabétiques peuvent engendrer toutes sortes de problèmes, mais les symptômes courants sont des fourmillements, des douleurs, un engourdissement ou une faiblesse dans les pieds et les mains.
  
• Associée à une mauvaise circulation sanguine, la neuropathie augmente le risque d'ulcère du pied pouvant nécessiter l’amputation.
  
• Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale. Entre 10 et 20 % des diabétiques meurent d’une insuffisance rénale.
  
• Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral.
  Cinquante pour cent des diabétiques meurent d’une maladie cardiovasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
  
• Le risque global de décès est au moins deux fois plus important chez les diabétiques que chez les non diabétiques.
  
  

COMMENT REDUIRE LA CHARGE DU DIABETE ?

Si l’on ne prend pas des mesures urgentes, les décès liés au diabète augmenteront de plus de 50 % dans les dix ans à venir.

Pour prévenir le diabète de type 2 et ses complications, il faut :

• Surveiller son poids.
  
• Faire de l’exercice physique : au moins 30 minutes d’exercice régulier d’intensité modérée presque tous les jours. Des efforts plus intenses sont parfois nécessaires pour éviter de prendre du poids.
  
  

Un diagnostic précoce est possible au moyen de tests sanguins relativement bon marché.

Le traitement du diabète consiste notamment à abaisser la glycémie et à réduire d’autres facteurs de risque connus qui endommagent les vaisseaux sanguins. Le sevrage tabagique est également important pour éviter les complications.

Les interventions à la fois économiques et faisables dans les pays en développement sont notamment les suivantes :

• Correction modérée de la glycémie. Les malades souffrant du diabète de type 1 ont besoin d’insuline ; les malades atteints du type 2 peuvent être soignés à l’aide de médicaments par voie orale mais peuvent aussi avoir besoin d’insuline ;
  
• Contrôle de la tension artérielle ;
  
• Soins des pieds.
  
  

Les autres interventions visant à réduire les coûts sont notamment :

• Le dépistage de la rétinopathie (qui entraîne la cécité) ;
  
• Le contrôle des lipides sanguins (pour réguler la cholestérolémie) ;
  
• Le dépistage des premiers signes d’atteinte rénale due au diabète. disease.
  
  

Ces mesures doivent s’accompagner d’une bonne alimentation, d’exercice
physique régulier, du maintien d’un poids normal et de l’abstinence tabagique.


Nous vous proposons ici une liste de liens sur le sujet du diabète :

Articles de l'OMS :

:: Département de l’OMS Maladies chroniques et promotion de la santé - en anglais

:: Programme de l’OMS contre le diabète - en anglais

:: Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé - en
anglais

:: Rapport mondial de l’OMS Prévention des maladies chroniques : un investissement vital - en anglais

:: L’histoirede Zahida : vivre avec le diabète - en anglais

:: Vidéo de sept minutes sur les principales idées reçues au sujet des maladies

[color:0159=DimGray:0159]
Des sites d'Associations de diabetiques traitant de la vie de tous les jours :

http://www.diabete.fr/Website/content/default.aspx

http://www.afd.asso.fr/

http://www.diabetenet.com/

http://www.mondiabete.net/index.cfm

http://www.accu-chek.fr/fr/rewrite/content/fr_FR/3.3:30/article/ACCM_general_article_4290.htm
diabète et voyage

Ce Mardi 14 novembre 2007, la Journée Mondiale du diabète était accès sur le diabète chez l'enfant.

Voici un article paru ce jour dans leconomiste.com, un site d'information marocain qui fait vraiment peur.

Citation :

Près de 10.000 enfants diabétiques au Maroc

{...]
Les chiffres font peur.
Tous les jours dans le monde, 200 enfants développent un diabète, le diabète de type 1 est diagnostiqué chez environ 70.000 enfants de moins de 15 ans chaque année et 440.000 enfants de moins de 14 ans vivent actuellement avec cette forme de diabète. Les spécialistes mettent aussi en garde contre le diabète de type 2 (dit gras ou de la maturité) et qui augmente à un rythme inquiétant chez l’enfant.

Le Maroc n’est pas épargné par ce fléau: sur plus d’un million de diabétiques, entre 100.000 et 150.000 sont insulino-dépendants. Les spécialistes estiment parmi eux au moins 10.000 enfants. «Ce qui fait du diabète de l’enfant l’une des maladies chroniques les plus fréquentes dans notre pays», indique Pr Amina Balafrej, présidente de l’Association Badil et chef du service de diabétologie pédiatrique à l’Hôpital d’enfants-PII -CHU de Rabat-Salé.

Ce sont les petits enfants de moins de 5 ans qui sont particulièrement
concernés. D’après les estimations du service de diabétologie pédiatrique de l’hôpital d’enfants de Rabat, «le nombre de nouveaux cas annuels chez l’enfant de moins de 5 ans a triplé depuis 1990». Les raisons de cette augmentation ne sont pas connues.

Pr Amina Balafrej précise que le traitement d’un enfant diabétique coûte aux parents environ 2.000 DH par mois. A cela, s’ajoute le prix du contrôle trimestriel de l’équilibre métabolique (dosage de l’hémoglobine glyquée) et des bilans de dépistage des complications après cinq ans d’évolution du diabète.
[...]

Balafrej précise que «la Cnops rembourse à près de 90% au titre de longue maladie la plupart -mais pas toutes- des insulines, trois bandelettes glycémiques par jour et une bandelette urinaire. Les procédures sont souvent compliquées et les délais de remboursement encore longs. Certains produits nécessaires à la prise en charge quotidienne, comptés comme équipement, relèvent en outre de procédures spéciales». «La CNSS ne rembourse pour le moment que l’insuline (moins de la moitié du prix du traitement). Les assurances privées ne sont pas alignées sur la Cnops et beaucoup ne remboursent également que l’insuline», poursuit Balafrej.
[...]

Pour lire la totalité de l'article : http://www.leconomiste.com/

Il est incroyable que le principal responsable ne soit même pas mentionné, il est pourtant connu: c'est le sucre raffiné.

Supprimez-le, et la pluspart des diabètes disparaîtront, ou n'apparaîtront pas.

Ce silence est-il obtenu par les lobbies de l'industrie alimentaire ?

C'est scandaleux, je suis révoltée. C'est de la "non assistance à personne en danger". Il y a eu la même chose avec la cigarette: les lobbies avaient fait pression au point que la pub et des "études scientifiques" subsidiées par l'industrie du tabac ont convaincu les gens que fumer avait des effets bénéfiques sur la santé.

On assiste au même processus, en infiniment plus grave, puisque toutes les catégories et âges sont atteints...

La participation des lobbies de l'industrie alimentaire est une évidence, mais je pense qu'il faut relativiser cette responsabilité. De plus en plus, tout du moins en France, une information sur la qualité nutritionnelle est donnée par les grandes entreprises, biscuiteries, laiteries, etc.... sur chaque publicité un slogan et une invitation à s'informer est indiqué (www.mangerbouger.com).

Bien sur cette prise de conscience de ces lobbies n'est que très récente et le mal est déjà bien installé, dans les consciences, dans les habitudes ou plus exactement mauvaises habitudes alimentaires et il est imperatif de remettre de l'ordre le plus rapidement possible dans tout cela.

Je lisais encore hier, qu'à l'occasion du 14 novembre 2007, en Tunisie, un dépistage avait été organisé depuis 2003 :

Citation :

[...] La célébration hier de la Journée mondiale du diabète a révélé un bilan
très alarmant de la prévalence de cette maladie chronique dans nos murs. En effet, le diabète est désormais en passe de devenir un véritable fléau. Selon une étude multicentrique de dépistage du diabète de type 2 chez les patients à risque, entamée en 2003 avec l’objectif d’atteindre 10000 personnes dépistées, 5321 Tunisiens qui ne se savaient pas diabétiques, ont été examinés. Sur la totalité de ces personnes âgées entre 35 et 98 ans, la moitié présentait plus d’un facteur de risque. Quant à la prévalence de la pathologie, elle est de l’ordre de 35,1%. Ce qui est énorme et atteste d’ailleurs du classement de la Tunisie parmi les pays à plus haute prévalence. [...]

Le quotidien du 15-11-07

C'est vraiment alarmant, et il est indispensable de remettre de l'ordre dans nos habitudes alimentaires et surtout celles de nos enfants par une bonne éducation.

Il est vrai, et je trouve le rapprochement que fait Leela avec le tabagisme parfait, que l'on devient vite accroc au sucre et que cette dépendance est quasiment impossible à supprimer. Le véritable moyen est d'éviter dès les premiers instant l'habitude au sucre.

Comme tu dis, chère marzou: on devient accroc au sucre comme au tabac. La politique des lobbies est de d'abord répandre les habitudes, faire un maxumum d'"accrocs" et pendant ce temps "tenir" pour que l'information correcte ne circule pas. Après, quand ils voient que cela commence à "tourner mal", ils se réorientent tout simplement dans d'autres secteurs (exemple: l'aspartame qui est un brevet de Monsanto).

La campagne "mangerbouger" vient 50 ans trop tard: chez nous, on va en tenir compte très progressivement (et encore: tu en connais qui changent leur comportement ?), pendant que les lobbies s'installent allieurs, avec le Coca cola comme ambassadeur...

Ils ne sont pas responsables du fait que les gens aiment le goût sucré, bien sûr: il est dans notre nature. Mais ils ont exploité ce goût, flatté, encouragé.

Je ne crois pas exagérer le rôle des lobbies, je t'assure, même en politique ils sont très influents. Mais évidemment ils n'en font pas de publicité ! Il faut regarder des reportages qui passent tard le soir, ou lire des revues un peu difficiles pour savoir cela... Mais ces informations, heureusement, commencent à être portées au public.

Les effets néfastes du sucre "ajouté" étaient déjà connus du public il y a 50 ans: dans ma famille, il était interdit. On avait de la cassonade (sucre complet, avec la mélasse) qu'on usait avec parcimonie. Des "études" financées par les lobbies ont "prouvé" qu'il était bon d'en consommer: tu en trouves même dans les produits lights (0% de graisse... mais 10% de sucre: une véritable escroquerie) et on en met dans tout, même les légumes en boîte et les plats préparés ! Le ketchup en contient 30%, mais cette proportion n'est pas marquée sur la bouteille, bien sûr !

Les aliments complets, naturels, contiennent bien assez de sucre pour notre santé.

Pour le diabète, il n'y a pas d'autre responsable: même les diabètes de type 1 sont peut-être en rapport avec une alimentation déséquilibrée des parents.

Dans les pays du maghreb, ils boivent du thé très sucré à longueur de journée, et les médecins encouragent cela. Là, c'est l'ignorance et la tradition qui sont responsables, pas (encore) les lobbies. Un jeune égyptien que je connais souffre d'hypoglycémie (qui est le signe précurseur du diabète), et son médecin lui a conseillé de manger beaucoup de sucre !!! J'ai eu la même blague il y a 30 ans, mon état s'aggravait, j'ai été avertie que je devenais diabétique, et depuis, j'ai entrepris une véritable désintoxication. L'avantage, c'est qu'on s'habitue très vite à un goût moins sucré: quelques mois suffisent, et il ne revient pas si on continue à l'éviter. Je peux donc continuer à manger de tout, mais les gâteaux, biscuits sont fait maison, avec du fructose et en diminuant ses quantités par 3.

Bon, j'arête là, mais il y a encore beaucoup à dire. Excusez moi d'avoir été longue, mais cette "ommission" dans cette campagne de sensibilisation me fait bondir ! Si vous voulez une explication de l'effet du sucre sur le pancréas qui prouve la relation avec le diabète, je la donnerai.

bonne journée à tous !

Merci Leela de toutes ces informations et je suis vraiment heureuse à ce jour d'avoir ouvert ce sujet. Moi qui hésitait à en parler, de peur d'être trop "sujet du jour"... mais tu me prouves qu'il fallait ouvrir le débat.

Chaque information de chacun peut sauver une vie sur ce genre de sujets et ton témoignage et ta culture dans ce domaine peuvent nous être très utiles.

Je t'invite donc à nous en parler ouvertement et plus en profondeur si tu le veux bien, car chaque personne sensibilisée sera peut être une ou plusieurs autres sauvée de ce fléau et dans le monde arabe, c'est vraiment en clin d'être un fléau.

par exemple, moi, je ne bois plus mon café avec du sucre...c'est une habitude...
mais pour ce qui est du reste c'est difficile d'enlever nos mauvaises habitudes...mais pour ce qui est de mon fils, je préviligie les fruits et les légumes qu'il adore...il aime aussi les yahourts nature...mais il a pris quand même de mauvaises habitudes...avec certains bonbons par exemple...
voilà le sucre à la fois un délice et peut-être à l'origine de nos grands maux...quel supplice...
Bisous
Fatiha34

marzou a écrit:

Je t'invite donc à nous en parler ouvertement et plus en profondeur si tu le veux bien, car chaque personne sensibilisée sera peut être une ou plusieurs autres sauvée de ce fléau et dans le monde arabe, c'est vraiment en clin d'être un fléau.

merci, en effet, je suis heureuse si ma petite expérience peut aider d'autres personnes. On soigne si mal son corps. Dans sa voiture, on n'imagine pas mettre du diesel dans un moteur à essence, et on va au garage avant qu'elle tombe en panne. Notre coprs, on lui donne n'importe quoi à manger et on attend d'être "en panne" avant d'aller chez le docteur.

Ceux et celles qui ont en charge la santé de leurs enfants devraient prendre ce rôle fort à coeur et se renseigner, et surtout faire des efforts eux-même pour montrer le bon exemple parce que les enfants imitent ce qu'ils voient avant d'écouter les sermons.

Je ne suis pas médecin, et je présente mes excuses à l'avance si je fais des fautes, mais voilà ce que j'ai retenu pour le pancréas. Cette glande produit l'insuline. L'insuline a pour mission de chasser le sucre du sang pour le stocker en graisse. Le dérèglement du pancréas cause le diabète ou l'hypoglycémie, qui peut s'inverser et devenir du diabète.

Certains aliment sollicitent fort le pancréas et le forcent à produire une énorme charge d'insuline, suivie d'un arrêt de production. Tout le sucre et les graisses qu'on a mangés pendant le même repas sont alors transformées en graisses dans le corps (on grossit). A force de malmener le pancréas, même si pendant 10 ou 20 ans il a bien résité, à un moment donné, il "craque" et les ennuis commencent: obésité, diabète.

Il faut donc éliminer ces aliments qui détruisent le pancréas. On dit qu'ils ont un "indice glycémique" élevé. Ce sont surtout:

- les sucres
- les farines raffinées
- les pommes de terre transformées en flocons, frites ou chips

Si on écarte de son alimentation ces produits, le pancréas peut se guérir en quelques mois, et en attendant, on a perdu du poids et on se sent plus énergique.

De plus, le sucre et les farines raffinées (dont on a enlevé toutes les vitamines et sels minéraux pour avoir du "blanc" qui se conserve mieux) ont besoin de sels minéraux pour être digérés (calcium, magnésium, etc). Comme ils n'en n'apportent plus avec eux, ils les pompent... DANS l'organisme: les os, la peau, les organes... Donc ils nous affaiblissent considérablement: les caries, les rhumes et autres petites maladies récurrentes, l'ostéoporose... en sont les conséquences.

Des lectures intéressantes:
- les ouvrages du Docteur Kousmine
- les conseils de Montignac, qui explique très bien tout cela

Les deux sont des précurseurs, mais il ne faut pas se contenter de la partie "recettes de cuisines", il faut vraiment lire attentivement les chapitre plus "techniques" qui expliquent les mécanismes.
Bonne nouvelle: tous les deux recommandent le chocolat noir à MINIMUM 70% de cacao (je recommande le Lintz "noir puissant" ou le Galler 85%: ils ne sont pas amers). OUF

Le diabète n'est donc qu'une des conséquences de la malbouffe.

Pour se déshabituer du goût du sucre, j'ai un jour fait un paris avec une copine qui avait tendance à abuser de l'alcool. Moi: plus un grain de sucre, (même "caché"), et elle plus de bière ni de vin, sauf à quelques rares occasions avant lesquelles on se téléphonait. Cela pendant 6 mois. On a toutes les deux tenu le coup, j'ai trouvé plein de bonnes recettes sans sucre, j'ai changé mes habitudes, et surtout: j'ai perdu le goût du sucre: maintenant le "normalement sucré" m'écoeure (mais ça revient vite: il faut continuer à l'écarter!).

Pour info, mes deux garçons (à qui j'ai appliqué ces principes dès la naissance) n'ont jamais eu de rhume ou de grippe, et aucune carie: ils étaient les seuls de leur école dans ce cas, alors que leur deux parents n'ont plus aucune dent saine et ont eu des grippes comme tout le monde (maintenant, depuis 30 ans, je n'en n'ai plus eu qu'une toute légère).

Cela vaut la peine:la santé est si précieuse, et c'est un devoir pour notre entourage de rester en bonne santé le plus longtemps possible... Je vois ma maman, qui n'a pas été éduquée dans ce sens, et qui passe une fin de vie misérable dans la souffrance et la dépendance totale simplement parce qu'elle ne s'est pas soignée... et elle peut encore "durer" 10 ou 15 ans comme cela, quelle tristesse.

Bonne soirée quand même si vous n'êtes pas avec tous ces blablas !