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 La dot (Mahr ou Sadaq)

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couscous_morue
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couscous_morue

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Date d'inscription : 09/02/2007

La dot (Mahr ou Sadaq) Empty
MessageSujet: La dot (Mahr ou Sadaq)   La dot (Mahr ou Sadaq) Icon_minitimeVen 9 Mar 2007 - 12:22

La dot est une notion qui est liée à celle du mariage et qui intéresse soit les rapports pécuniaires soit les rapports personnels qui s’établissent entre époux. En Islam, la dot, toujours constituée par le mari, est une condition de validité du mariage. Participant à l’établissement de la relation légitime entre mari et femme, la dot est une formalité indispensable à la légitimité de l’union conjugale.
Dans le rite malékite (valable dans les pays du Maghreb), pour qu’il y ait formation du mariage, il faut le consentement des époux, la présence de deux témoins et la fixation de la dot.
La dot (Mahr ou Sadaq) est donc obligatoire en Islam. Si sa valeur minime est communément fixée à un Louis en or, son plafond n’a jamais été fixé et l’anecdote entre le Calife Omar et la femme qui s’était opposé à son désir de le fixer est notoirement connu. Elle sert même d’argument d’autorité à ceux qui s’opposent à toute tentative de réglementer la dot en pays d’Islam.
Mais la dot n’est pas une caractéristique du mariage musulman. C’est une pratique qui reprend celle déjà existant dans les pays du Moyen orient surtout et de tout le contour méditerranéen. En effet, en Babylone, cette pratique a pour nom tirhatu qui est une somme d’argent versé au père de la mariée. Le tirhatu est accompagné de libéralités plus importantes , en immeubles et en meubles, faites à la mariée par son époux et dont la jouissance ne lui revient qu’en cas du décès de ce dernier ou de divorce. Le code Hittite, appelle seriktu les libéralités que les parents de la femme lui font et qui sont sensés représenter sa part d’héritage. Dans le droit Hébraïque, le Mohar , comme le tirhatu, joue le rôle de clause de dédit.
A l’origine, la fonction de la dot était , quand la dot était versée par le mari, de dédommager les parents et, quand elle était versée par les parents de la fille, de dédommager le futur époux . Dans le premier cas, la femme est considérée comme une force de travail que la belle famille récupère définitivement. Mais cet dot versée par le mari peut aussi signifier le rachat par celui ci des droits que sa femme devait avoir sur les enfants qui naîtront de cette union. Avec la dot, la femme (la mère) perd définitivement son droit sur ses enfants et avec elle sa famille. Dans le deuxième cas, les parents versent à leur fille qui se marie sa part d’héritage. Ainsi, ils sauvent les biens de leur famille, de leur clan en perpétuant l’usage de l’indivis en héritage.
De la même manière que l’Islam est venu se greffer sur une réalité déjà existante, il a aussi drainé les caractéristiques qui sont propres à ceux qui ont islamisé ces pays conquis et dans lesquels existait le substrat précité. Ce n’est pas un hasard si ces arabes obnubilés par le triomphe et l’héroïsme ont fait du marié le héros circonstanciel qui légitime le « rapt » par une dot assez forte, un dédommagement qu’il offre à d’autres hommes et à travers lequel il leur prouve le degré de son estime pour leur force , volontairement neutralisée. Les libéralités pécuniaires que les parents font à leur fille ( et que nous appelons Jihaz ou Chouar, selon les régions) est un ensemble de biens apportés généralement par l’épouse pour contribuer aux charges du ménage ; mais ce geste a aussi pour fonction de montrer à la belle famille de la fille qu’elle est soutenue par les siens, qu’elle a une valeur que les hommes de la famille sont prêts à défendre. En quittant la demeure familiale, la fille ne se sépare pas de sa famille, elle reste liée et dépendante de sa famille, de sa fratrie. C’est peut être en signe de ce lien indéniable que la dot est encore une affaire de famille ! !

Chamseddoha Boraki
sujet tiré du net
http://www.imednet.it/ActionsPositivesMaghreb/Htm/Int34.htm
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La dot (Mahr ou Sadaq)

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