Alger s’apprête à accueillir un grand événement culturel de dimension africaine, du 5 au 20 juillet prochain : le Festival panafricain. Les préparatifs vont bon train. Une rencontre préliminaire de deux jours avec les journalistes des médias nationaux et africains, en charge d’assurer sa couverture, s’est ouverte lundi à l’hôtel El Djazaïr d’Alger.

Mourad Medeleci et Khalida Toumi, respectivement ministre des Affaires étrangères et ministre de la culture, ont ouvert le bal avec les journalistes avec lesquels de principales lignes relatives à la couverture médiatique de cet événement seront tracées.« Créons notre propre image et notre identité, libérées enfin du regard de l’autre », a tenu à déclarer la ministre de la Culture, hier matin, devant un parterre de journalistes africains, venus de tous les horizons. Cette rencontre avec les journalistes africains avait, en partie, pour objet de débattre des éventuelles difficultés qui peuvent se dresser devant eux et de dégager les voies et moyens pour les aplanir.

La capitale algérienne accueillera plusieurs artistes de renoms le 5 juillet qui coïncide avec le 47ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Une exposition de la bande dessinée africaine, avec un hommage particulier à l’artiste-peintre Choukri Mesli, dit l’Africain marquera l’événement qui connaitra également une importante exposition sur les chefs-d’oeuvre du patrimoine immatériel africain. Pas moins de 44 pays membres de l’Union africaine (UA) ont confirmé leur participation à cette manifestation culturelle pour laquelle l’Algérie a mis en place un fonds de 5,14 milliards de DA, dont trois milliards et demi sont allés à la construction du village des artistes à Zéralda.

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