Mes amis, je vous propose la lecture de ce texte que j'ai écrit, il y a quelque temps.
"Parmi Ses signes, Il a créé pour vous, tirées de vous-mêmes, des
épouses afin que vous trouviez la paix auprès d’elles et Il a établi
l’amour et la bonté entre vous. Il y a là des signes pour les personnes
qui réfléchissent ». Coran 30/21.
Nous sommes tous confrontés, à un moment ou un autre
et d’une manière ou d’une autre, à des rencontres avec
des êtres ou des événements qui laissent des traces
vivaces dans la mémoire de nos coeurs et de nos corps et
qui ne manquent pas d’orienter notre vision et notre
conception en matière derelations avec nous-mêmes
et avec les autres.
Au beau milieude l’océan des épreuves qui jalonnent la
vie des femmes et des hommes,qui n’a jamais espéré voir
dans le regard de son compagnon ou de sacompagne cette
étincelle qui, du fond des yeux et au fond du coeur, rassure
et apaise les peurs et les angoisses ?
Face àl’adversité, nous sommes appelés à faire preuve de
constance, de courage et du sacrifice de soi pour continuer
à cheminer toujours, malgré les écueils, les injustices et les
risques et démission et de reniement.
« Placer son espoir en Dieu pour ne pas désespérer
des Hommes », de l’histoire de l’Homme, de l’avenir
de l’Homme, de labonté de l’Homme est une garantie pour
pouvoir connaître les détours dela vie et pour continuer à
cheminer encore, pour tenter de s’assumer en tant
qu’Homme, de se vivre en tant que femme tout simplement.
Dans l’action engagée, chercher la route et le sens de ses
attentes et despréoccupations de l’autre, avec la patience,
s’armer de la lumière ducoeur et de la confiance de ses espoirs.
Chercher au coeur dechaque être humain les traces de
la présence de l’amour et au fond dechaque chose, les traces
de la sagesse qui sont autant de rempartscontre les i
ndividualismes forcenés, les égoïsmes asservissants et les
illusoires sentiments d’indépendance qui éloignent de l’essentiel
etdu primordial.
Assoiffée de savoir et privée des lumières de l’esprit,
là-bas, abreuvée d’incertitudes, de doutes et
d’angoisses, ici, la femme doit trouver son chemin
parmi les écueils et les ostracismes de tous bords .
Ecartelée entre les exigences tyranniques d’une
modernité mal assumée car occultant toutes ses
qualités intrinsèques qui en font un être particuliers,
la femme se trouve, à son corps défendant, soumise à
une logique implacable de marginalisation.
Perçue là-bas comme la source de tous les maux sur
laquelle se cristallisent toutes les frustrations et tous les
fantasmatiques délires de ceux qui voit en elle
la cause des imperfections génératrices de tant de
drames.
Faire-valoir des appétits mercantiles, ici, source
potentielle de déchéance spirituelle et vecteur de
damnation éternelle là-bas.
Champ trop labouré et terre surexploitée là-bas, jardins
luxuriants des plaisirs éphémères ici.
Ce corps dans lequel la nature a déposé tant de secrets
et paré de tant de beauté est drapé lourdement là-bas,
alors qu'il est déifié, commercialisé, monnayé, désacralisé,
agressé, fardé, soumis au diktat de la jouissance
des sens ici.
Recluses et cachées aux regards et aux sens là-bas,
arrachées à l’intimité de sa nature de manière indécente, ici.
Corps brûlé par les rayons impitoyables du soleil des rizières
et des champsde coton là-bas, corps déifié, commercialisé,
monnayé, désacralisé, agressé, fardé, soumis aux modes
éphémères du bronzage ici,
Sa voix, tantôt tendresse maternelle, tantôt cri d'amour,
tantôt affectueuse tendresse qui accompagne l’homme
au cours de toute sa vie est devenue sacrilège là-bas,
elle est source d’enrichissement ici.
Etre dépouillé de presque tous ses droits un peu partout
là-bas, la femme persuadée de son illusoire émancipation
est soumise à un féminisme intégriste et belliqueux ici. l