M€RY€M ***
Nombre de messages : 263 Age : 50 Localisation : FRANCE / ALGERIE Date d'inscription : 28/01/2007
| Sujet: Le narguilé ou chicha fait un tabac à Oran ! Mar 10 Avr 2007 - 19:47 | |
| Régions Ouest : DE PLUS EN PLUS PRESENT DANS LES SALONS DE THE Le narguilé ou chicha, nouvelle tendance à OranA Oran, on n’en est pas encore aux «chicha bars», mais l’engouement que connaît le narguilé ou la chicha devient une tendance de plus en plus courante dans les cafés ou encore dans les salons de thé mixtes, plus précisément depuis l’ouverture des premiers salons de thé libanais. C’est un «accessoire» incontournable dans ces lieux. De plus en plus, le narguilé représente un attrait tout à fait particulier de la part des clients et de manière plus discrète chez les clientes... Le procédé est très simple : la fumée est aspirée par un tuyau flexible et traverse un vase rempli d’eau. Le narguilé, plus connu en Algérie sous l’appellation de «nerguila» est une pipe à eau, qui permet de fumer une préparation à base de tabac nature ou aromatisé aux fruits, refroidit la fumée et la rend très douce. Historiquement, le narguilé est avant tout une source de détente et de plaisir qui favorise le contact. Généralement, le narguilé est constitué d’un seul tuyau qui tourne d’un fumeur à l’autre, favorisant ainsi l’échange. Le principe est simple : le charbon chauffe le tabac ; la fumée va être aspirée dans la cheminée, filtrée par l’eau, et traverser le tuyau souple pour finir dans la bouche du consommateur. Dans le monde oriental, les femmes de toutes les classes sociales continuent de pratiquer le narguilé même s’il est vrai qu’elles se montrent peu et qu’elles fument rarement avec les hommes. Quelques cafés arabes gardent une certaine réticence à servir les femmes. Comme c’est le cas à Oran. Si, dans les cafés, exclusivement masculins la question ne se pose pas puisqu’elles n’y sont pas «invitées», dans les salons de thé mixtes, seules les plus «audacieuses » demandent à en fumer. Dans l’un des salons de thé libanais ouvert à Oran depuis près de deux ans, les propriétaires des lieux ne trouvent aucune gène à cela, considérant la chicha comme étant un moment tranquille pour se décontracter entre amis. Fumer la chicha ne peut, en aucun cas, constituer, disent-ils, une substitution à une dépendance quelconque, que ce soit à une drogue ou à la cigarette. D’ailleurs, nous dira l’un des propriétaires de salon de thé qui propose le narguilé, «une grande partie des fumeurs de chicha ne fument ni cigarette ni drogue. Mais il ne faut pas non plus se voiler la face, le narguilé n’est pas bon pour la santé». L’origine historique de la première apparition du narguilé est noyée dans plusieurs hypothèses. Elles concernent l’Europe, l’Amérique, l’Inde, la Perse et l’Afrique. Ceux qui s’efforcent d’écrire l’histoire officielle du tabac signalent une origine américaine pour le tabac et européenne pour la transmission des modes d’usage de ce dernier, comme la pipe ordinaire, ou même le narguilé. Le narguilé connaît une consommation plus fréquente et sous diverses formes notamment au Liban, la Syrie, la Jordanie, la Palestine, la Turquie, la Grèce, en Egypte, en Tunisie, en Irak, au Yémen, en Iran, en Inde, en Afghanistan et en Chine. Et ces dernières années en Europe la tendance est au «chicha bar». En Algérie, le narguilé revient à la mode plus particulièrement chez les plus jeunes, qui trouvent que cela fait «style» et très «tendance » d’en fumer. Les connaisseurs vous diront «que même si fumer la chicha est un moment de détente qui favorise l’échange et le contact, il ne faut cependant pas en abuser, car cela réduit le plaisir et cela demeure mauvais pour la santé». Amel B. Source : lesoirdalgerie.com |
|