Eh oui, je rentre avec des souvenirs plein la tête, mais je viens d'apprendre une mauvaise nouvelle, mon père est atteint d'un cancer.

Après ces semaines passées en Tunisie, j'oscille, je ne sais plus si je suis heureuse, ou plutôt horriblement triste, car j'adore mon père.

Il a été opéré fin 2007 d'un infarctus très grave, et en fait les médecins ont découvert un cancer la semaine dernière. Mon père a un super moral, il a commencé les séances de chimiothérapie hier. Moi, je suis allée regarder sur le net le diagnostic de ce cancer, et j'ai pris conscience qu'il peut partir très vite. Nous allons nous battre avec lui pour la vie, c'est dur.

Oh ma bédouine..... c'est vraiment pas possible !!!!! Toi qui vient juste de convoler en juste noce, tu n'es pas plutot rentrée et tu n'as même pas le temps de profiter de ta joie..... je suis de tout coeur avec toi.

D'un autre côté et pour rester positive, dis-toi que ton père est une force de la nature.... il nous l'a prouvé il n'y a pas bien longtemps et se remettant de ses problèmes de santé en décembre-janvier.......

Que la force soit avec vous tous.

Courage Bedouine.

Bédouine je te soutiens moralement...c'est si précieux d'avoir son père prés de soi...c'est bien qu'il soit motivé pour se battre...
gros bisous
Fatiha34

Bedouine, je suis vraiment navrée et j'espère que ton père se battra avec efficacité.
Je suis de tout coeur, comme nous toutes avec toi
Je t'embrasse fort

Merci à vous c'est très gentil, et si un ou une d'entre vous a vécu cette maladie, n'hésitez pas à m'en parler, j'ai besoin de tout conseil utile.

Tu sais, un cas n'est pas l'autre et un malade n'est pas l'autre malheureusement.
J'ai personnellement entendu un oncologue me dire en 1975 de pendre mes dispositions car.... il me restait entre 6 mois à un an à vivre !!
J'étais seule avec mon fils de 4 ans , ma mère venait de mourir, et je ne pouvais me résigner à le laisser orphelin, puisque son père ne l'a pas reconnu., que j'étais moi-même orpheline de père et de mère et que le reste de ma famille avait été décimée par cette f...maladie.
Mais j'ai été anéantie, pendant un mois, par le défaitisme de ce médecin qui m'invitait à me résigner et "à voir la réalité en face"
Heureusement, mon meilleur ami à l'époque m'a écrit une lettre (que je garde toujours avec moi dans mon protefeuille et lis quand je ne vais pas bien) en m'assurant qu'il s'occuperait de mon fils "au cas où", mais que j'étais priée, pour mon fils,pour moi, pour mes amis, et même pour mes clients de "te battre et de penser bien plus à devenir un jour une super grand-mère qu'à ta fin dernière"
Grand-mère, je le suis devenue, (super, ça il faudrait le demander à Manon.)
J'ai donc été voir une équipe d'oncologues, à Lille qui, à l'époque, était la première à faire une approche pluridisciplinaire, avec un travail entre l'oncologue, le kiné, les infirmières et les psychologues.
Ils m'ont tous dit à l'époque qu'ils ne savaient pas encore scientifiqement pourquoi, mais que les malades qui avaient le moral se battaient mieux et avaient plus de succès et, surtout, que, pour personne, il n'était possible de faire un pronostic (sauf en cas de cancer terminal évidemment)
je me suis donc battue mais pas seule !
2 ans plus tard, après de nombreuses séances de chimio, j'étais en rémission.
J'ai eu deux résurgences en 1987 et en 1995. A chaque fois, ils m'ont soutenue, eng...parfois quand je voulais baisser les bras, j'ai eu de nouvelles séances de chimio et en 1995, j'ai été opérée.
En 1995, les médicaments avaent progressé et on était bien moins malade.au niveau des effets secondaires.
Personne ne m'a jamais traitée en malade, et je pense que, du moins pour moi, ç'était important.
Mais un cancer n'est pas l'autre évidemment, et une personne n'est pas l'autre non plus
je ne fais donc que te donner mon expérience mais ton papa la vivra peut-être différemment.
A part pendant des courtes périodes, je n'ai fait que de la chimio ambulatoire et n'ai jamais cessé de travailler (-> doses moins fortes mais traitement beaucoup plus long)
En 2000 j'ai été déclarée guérie et je continue à faire des contrôes évidemment
De 1985 à 2000, j'ai envoyé une carte de voeux à Noël au premier oncologue qui m'avait annoncé ma fin prochaine, pour lui dire chaque année "coucou, je suis toujours là" Et tu sais quoi ? Il est mort d'un infacrtus en 2001 !
Je suis donc "en sursis"...comme nous tous puisqu'on doit partir un jour
Mais un sursis de 23 ans, c'est pas mal.
tu comprends mieux, sans doute, pourquoi j'ai décidé aussi de ne pas me prendre la tête et de vivre , même si ça ne dure que quelques années, mon amour pour mon mari plus jeune que moi et de me f...du qu'en dira-t-on. Quand tu es face à de pareils défi, tu discernes meiux le principal et l'accessoire (l'opinion des gens)
Tout ceci pour te dire que le moral de ton papa est primordial ainsi que celui de son entourage, c'est du moins mon avis.
Je maintiens qu'il faut en informer le moins de monde possible.
C'est aberrant, je sais, mais j'ai vu disparaître de mon entourage deux "amis" dès qu'ils ont été au courant. Certains savent pourtant que cette maladie n'est pas contagieuse, mais ont néanmoins peur , d'autres sont terrifiés parce que ça leur projette l'image de leur propre mort.
je pense (mais ce n'est que mon avis) que plus tu es entourée et traitée normalement, par les autres, mieux tu te bats contre cette maladie
J'ai été me faire traiter à Lille plutôt qu'à côté de chez moi pour éviter que cela se sache et n'ai donc pas eu à subir le regard apeuré ou apitoyé, des autres, pour moi, c'était important.
Mon fils n'a jamais été au courant, avant que je sois guérie, mais il est vrai que ça a demandé une grosse organisation pour faire mes séances pedant qu'il était à l'école et entre deus clients ou deux plaidoiries. Seuls 3 amis étaient au courant.
Pour sourire un peu, moi qui ai depuis toujours des problèmes de poids énorme, cette f..maladie ne m'a même pas fait maigrir, sauf par moment, zut de zut !,
Mon coiffeur que j'avais mis dans la confidence, m'a coupé les cheveux très courts car je pensais les perdre et on avait choisi une jolie perruque courte, pour que je continue à vivre normalement, mais, vu la chimio ambulatoire, et les doses moindres, je ne les ai jamais perdus,. Ca dépend des gens.
Comme tout le monde me disait que cette nouvelle coiffure m'allait bien, je l'ai toujours
Je n'ai donc pas de conseil à te donner, sinon de garder vraiment le moral, et d'insuffler la force à ton père de garder le sien. Facile à dire, je sais, mais je suis convaincue que ça fonctionne.
Bien sûr, il y aura des moments de doute, des périodes où ça ira moins bien, où il sera très fatigué (j'étais plus jeune aussi, il faut le reconnaître)
Mais je suis intimement persuadée que le moral est , à 50 % au moins déterminant dans la réussite des traitements (je n'en ai évidemment aucune preuve)
Je ne suis plus trop au courant des traitements actuels, donc en pratique, je ne peux trop t'aider mais je sais qu'ils ont fait des progrès énormes.
Comme les médicaments sont plus précis et ciblent vraiment les cellules visées, les doses sont moins fortes, les nausées aussi et il y a des médicaments plus efficaces pour les effets secondaires.
Reste la fatigue par moment qui n'est pas toujours simple à gérer.
Je vous souhaite beaucoup de force et suis convaincue qu'avec une fille telle que toi, sur le plan du moral, il a toutes les chances de son côté.
Très gros bisous

Merci Odysséenne d'avoir pris le temps de raconter ta maladie et ton combat. Mon père est un homme battant et fort et c'est pour cela que je n'ai jamais imaginé le voir partir, cela arrivera un jour, mais j'aimerais qu'il fasse encore un bout de chemin. Il a travaillé dur toute sa vie et il mérite de profiter encore de ses champs, ses collines. Ce qui me surprend, c'est sa volonté de fer depuis qu'il a appris sa maladie, notamment par rapport à ma mère. On dirait qu'il veut la protéger, il lui dit que tout va bien, il lui montre un visage détendu, car elle est très inquiète. Je ne sais pas s'il connait le diagnostic de son cancer, mais il fait comme si de rien n'était, il se bat, et il essaie de rassurer son entourage, c'est très fort ça.

Je ne lui dirai rien de ce que j'ai lu sur le diagnostic de son cancer, ni à ma mère ni à mes frères d'ailleurs, personne ne doit avoir un doute, car comme tu le dis, le moral est pour beaucoup dans la rémission de cette maladie.
J'ai demandé à ma mère de lui administrer des vitamines, pollen, jus de fruit frais, aliments contenant du fer. Au début, il ne voulait pas, mais j'ai insisté, et il ingurgite ces aliments sans broncher car il a compris que cela va l'aider à se battre.

Il a toujours une activité et il éprouve le besoin de la continuer, donc on le laisse faire, c'est primordial pour lui qu'on ne le traite pas en "malade".

Ton message me laisse pantoise face au milieu médical, et m'aidera à me battre et à l'aider à se battre.

Quant à ta philosophie de la vie, certains évènements que j'ai vécu m'ont également fait comprendre que rien n'est jamais acquis, que l'on peut partir à tout moment, et qu'il est important de vivre et de profiter de certaines choses, dans la sincérité bien sûr. C'est pourquoi j'ai appris aussi à me foutre de l'avis des gens, et d'ailleurs, mon entourage l'a bien compris.

Moi aussi, tu le sais, mon mari est plus jeune que moi, mais j'ai compris avec le temps que notre relation est sincère et saine. Nous essaierons donc de construire une vie heureuse, avec nos différences, mais je sais que cela sera riche. On ne peut jamais présager de l'avenir, ni du bonheur, même dans un couple "normal", alors moi aussi j'ai décidé de vivre ce que j'ai à vivre. Je ne demande rien à personne, je ne dois rien à personne. Une amie m'a dit dernièrement "tu connais des gens qui souhaitent ton bonheur ?" Et elle a raison, qui dans notre entourage, à part les très proches, ont réellement le souhait de nous voir heureux ?

Tant mieux si personne ne le traite en malade.
Quant au milieu médical, je te rassure, ce qui se faisait il y à 33 ans (pas 23 comme je l'ai dit: la première alerte était en 1975: voilà que je fais la cocette sur mon âge ç présent) n'existe plus pratiquement nulle part heureusement et je suis certaine qu'il sera bien aidé.
Quant à l'opinion des gens, je partage ton avis et suis certaine que nous aurons , toi comme moi, et plein d'autres sur ce forum, des vies conjugales, patrfois difficiles, comme tout le monde, mais enrichies de la culture et de la philosophie de vie de nos maris. (du moins je l'espère en ce qui me concerne, puisque , pour ça, il faudrait tout de même qu'on lui permette de me rejoindre)
J'ai beaucoup moins de temps que toi devant moi pour en profiter, alors, je ne laisserai pas passer ces moments de vie intense, précisément parce que , avec la vie que j'ai eue, je sais qu'on en a qu'une et qu'elle peut s'arrêter demain, alors, profitons en un max
je te souhaite plein de bonheutr avec ton mari et il est certain que, de te voir heureuse, ça va donner encore plus de forces à ton papa.
Je t'embrasse

Bon courage à toi Bédouine...
j'espère que ira mieux pour ton Papa InchAllah.

Boussa

Ces épreuves sont très difficiles à supporter. Actuellement mon mari et moi meme sommes en plein "dedant" également.
Mon beau père est atteint d'une tumeur au cerveau inoppérable malheureusement. Nous sommes très tristes et tout ceci est difficile à gérer, surtout que nous sommes loin et ne pouvons pas toujours partir.

Je vous souhaite beaucoup de courage à toi, ta famille et surtout ton papa qui doit se battre contre cette sal**** de maladie.

Bon courage à toi Elise égalemen et surtout à ton beau-pèret

Bon courage à toi miss et surtout gardez le moral!
Toutes mes pensées

bon courage ma belle à toi et à ton papa. dans ces moments-là, il est nécessaire d'ètre entouré des gens qu'on aime.
la maladie souvent éloigne les gens au lieu de les rapprocher. j'ai le cas de ma voisine, aujourd'hui mon amie, qui lorsqu'elle a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du colond à un stade avancé, a vu sa meilleure amie de 20 ans la laisser tomber pour aller vivre des amourettes illusoires.
elle s'est sentie très seule, abandonnée, rejetée, mal. c'est en allant la voir tous les jours, pour la soutenir, sans dire un mot quelquefois, la présence lui suffisait, qu'on est devenue plus proche. je n'ai jamais voulu pleurer devant elle.
aujourdhui, en dépit de ce que lui disait les médecins, (5 mois à vivre), elle est en pleine forme. elle a une ablation d'une partie de son colon mais dieu merci, elle a échappé à la poche à vie. elle est heureuse de vivre , de s'en ètre sorti, de pouvoir regarder ses enfants grandir.

tu vois, face à cette maladie, Bédouine, il ne faut jamais se déclarer vaincu. la guérison est du souvent à 80% de la volonté du malade.avoir une volonté de s'en sortir, c'est déjà un pas vers la guérison.

j'espère sincèrement que vous aurez la force et le courage nécessaire pour affronter la maladie. en tout cas, toutes mes pensées sont pour vous.

Merci à toi ma Gazelle pour ton témoignage, et à tout le monde bien sûr.

Je vous souhaite bon courage!!!

Je viesn d'apprendre ce qui arrive à ton papa. Que dire de plus que ce qui a été dit. J'imagine ta douleur et ressens aussi ton envie de l,accompagner dans ce combat. Je te souhaite plein de courage!

Merci odysséenne pour ton témoignage et de surtour rappeler que chaque personne est différente et qu'il ne faut pas désespérer.

Qui a dit un jour " tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" il avait tellemtn raison...

Bon courage à tous ceux qui combattent le cancer

je suis dedans depuis 8 ans mon mari qui est mon ex mari depuis le mois de mars a déclarer un cancer de la prostate il y a 8 ans il a été operer et avait aussi un cancer de la vessie il lui en ont enlever un morceau depuis ce jour sa vie n'etait plus pareil son cancer de la prostate ne seras jamais gueris il a une piquure tout les trois mois et des examens souvent mais il a resister il y a 2 ans il a eu un cancer du colon qu'ils ont opérer en lui en enlevant un morceau puis un cancer de l'estomac puis des taches aux poumons il a fait de la chimio c'est trés difficile a supporter pour les malades la chimio a permis qu'il souffre moins puis il y a trois mois il ne ce sentait pas bien il avait mal aux epaules, comme des resserements re examen et c'est le cancer de l' estomac qui a repris le doc luia dit qu'il faudrait envisager qu'il lui enleve l'estomac mais qu'il allait commencer par lui faire de la chimio car il etait trop jeune pour l'operation ( 60 ans ) car après til ne peut plus manger normalement il y a 20 jours le doc lui a fait de la chimio puissante et il ne l'a pas supporter il c'est mis a maigrir il etait tres faible il est meme tomber a son dernier jour de chimio il a dit qu'il ne voulait plus en faire qu'il preferait qu'on lui enleve l'estomac le doc a reussis a le convaincre de refaire de la chimio en lui disant qu'il farait moins fort mais qu'il allait attendere un mois avant de recommencer donc le 22 septembre c'est une chose trés difficle la chimio cela fait beaucoup de symptomes je m'occupe de lui, luk fait des plats qu'il aime et je lui dis qu'il faut qu'il continue a ce battre donc j'espère qu'il a encore des annees devant lui car maintenant qu'il est a la retraite il ne peut pas en profiter a cause de cette M..... de maladie

voila pour mon témoignage

Patty, je suis vraiment navrée et j'espère que ton papa va supporter cette xème chimio et qu'il pourra éviter l'ablation de l'estomac le plus longtemps possible.
C'est vrai qu'un cancer n'est pas l'autre et un malade n'est pas l'autre, Mais je t'assure que, quand on est soutenu, comme tu le fais, par sa famille et ses amis, on se bat avec plus de force et d'efficacité
C'est vrai que la chimio est pénible et très fatigante, même aujjourd'hui où les médicaments ont fait d'immenses progrès, mais elle est également mieux ciblée et plus efficace.
Gardez dont espoir, c'est important de ne rien lacher à cette s...
Bon courage à lui et à toi pour le soutenir

merci odyseenne mais ce n'est pas mon papa mais mon ex mari mais c'est quand meme difficile car nous avons ete ensemble 32 ans

bisous

Comme tu le dis Odysséenne, la présence des proches est très importante. Je tire mon chapeau à ma mère, qui est une femme courageuse, elle n'arrête pas à la maison, elle soutient mon père de toutes ses forces, à lui faire des petits plats, lui administrer ses médicaments, aller faire le marché aussi (c'est son métier), et je sais aussi qu'elle est très inquiète, mais elle n'en montre rien, quel courage ! Elle fait des confitures à l'abricot, car mon père en mange, elle essaie de trouver le moindre aliment qu'il mange, afin qu'il grossisse un peu.

J'essaie de l'aider, comme je peux, avec la distance, mais je sais que cela est important aussi. Hier, j'ai vu mon père, pâle, amaigri, fatigué, et comme tu dis Patty, la chimio c'est très dur pour un organisme. Lorsque je le regarde, il me regarde aussi dans les yeux, et on se comprend, je le sais, il a compris qu'il doit se battre, il a compris que j'ai compris.

Désolée, Patty, effectivement, tu l'avais dit mais je pensais aussi à Bédouine et ai confondu, mille excuses.

En tout cas, je suis certaine que vous mettrez toutes les deux toutes vos forces pour aider vos proches à se battre et, croyez-moi, c'est la chose qui nous apporte le plus de force quend on doit faire face à cette f...maladie.

Encore beaucoup de courage à vous deux et à vos proches.

et les autres membres bien sûr.

Gazelle, je te réponds sur cette partie, puisque nous avons chacune notre père malade.

Mon père en est à sa 4ème chimio, ça l'a beaucoup épuisé, c'est très difficile de le voir fatigué, les yeux vides, mais il se bat. Il maigrit par moments, quelques jours après la chimio, il n'a plus faim, donc il maigri. Et puis, quelques jours après, il reprend de l'appétit, il a même repris 1,5 kg, car ma mère essaie de l'engraisser (c'est beaucoup dire !). Puis après, il remaigri, c'est le yoyo.

Il aura un scanner dans à peu près 1 mois, afin de voir si la tumeur a regressé, ça me fait horriblement peur d'avoir ces résultats là, car on aura probablement une idée de l'évolution de cette M.... Lui, il dit qu'il est impatient de connaître les résultats, je lui dis qu'on est tous impatients, mais en fait non je ne suis pas pressée. J'ai si peur que cette tumeur résiste ou continue à grossir !

Enfin bon c'est pas bien d'être pessimiste, on fait ce qu'on peut, hin Gazelle.

Faut les encourager à se battre, ça aide beaucoup, s'il ton papa rale c'est bon signe, ça veut dire qu'il réagit, qu'il vit, c'est très important. En dehors des séances de chimio, ils doivent avoir une vie normale, c'est ce que fait mon père, il vadrouille dans les champs, au marché, partout, c'est impressionnant !

Courage Gazelle, tu me tiens au courant.