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 ALGER, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2007

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MessageSujet: ALGER, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2007   ALGER, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2007 Icon_minitimeMar 30 Jan 2007 - 11:29

Alger, capitale
de la culture arabe en 2007

Alger est devenu, vendredi dernier (19/01/2007), pour une année la "capitale de la culture arabe 2007" dans le cadre d'une manifestation annuelle tournante organisée par la Ligue arabe.
Le coup d'envoi a été précédé jeudi par une parade de troupes culturelles populaires algériennes et arabes dans les rues de la capitale. Les délégations de 23 membres de la Ligue arabe ont participé à cette cérémonie.
La manifestation, qui se déroulera à Alger et dans les régions, vise à donner un aperçu de la richesse du patrimoine culturel arabe dans l'ensemble des disciplines artistiques et littéraires.
Quelque mille titres - édition, réédition ou traduction - embrassant différents genres (roman, poésie, nouvelle et bande dessinée) doivent être publiés à cette occasion ainsi que des livres d'art sur les villes algériennes.
A côté de salons consacrés au livre (salon arabe, maghrébin, international...) auront lieu des rencontres littéraires, dont un festival de la poésie féminine. Un hommage sera rendu en novembre à la Palestine à travers ses écrivains.
Quelque 45 pièces de théâtre du répertoire national et international sont programmées, ainsi que des colloques sur le théâtre arabe, la création théâtrale féminine et un hommage aux grandes figures de cet art dans le monde arabe.
Les organisateurs ont annoncé également la projection de 77 nouvelles productions cinématographiques, des spectacles musicaux et une série d'expositions consacrées notamment aux centres historiques du Maghreb central et du Sahara et à la calligraphie.
La décision d'organiser cette manifestation une fois par an dans chaque capitale arabe avait été prise par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (Alesco) en 1996.
Une dizaine de capitales arabes l'ont accueillie depuis sa création.
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MessageSujet: Re: ALGER, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2007   ALGER, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2007 Icon_minitimeMar 30 Jan 2007 - 12:01

J'ai vu la retransmission sur canal Algérie de la cérémonie d'ouverture et j'ai en ai pris plein les yeux
Un festival haut en couleur sur trois jours qui a couté la bagatelle de 5,5 milliards de dinars


Composition musicale envoûtante, succession de tableaux vivants captivants, chorégraphies ensorcelantes, tels sont les ingrédients que Farid Ouameur a concoctés vendredi soir, offrant un show de qualité, subjuguant le public de la coupole du complexe Mohamed Boudiaf


Cela débute par un point de lumière perdu dans le cosmos accompagné d'une musique fracassante. Cela débute également par la naissance d'une silhouette en ombres chinoises, dont les mouvements sculptent l'espace.

Tel est le prélude au spectacle de qualité conçu par Farid Ouameur et organisé par Maghreb film. Un spectacle qui inaugurait, vendredi soir, peu avant vingt et une heures et qui a captivé pendant près de trois heures l'assistance de la coupole du complexe Mohamed Boudiaf.

La soirée a eu lieu en présence de Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, de Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, de Mohammed Bedjaoui, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de Noureddine Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, de Khalida Toumi, ministre de la Culture, et de Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe. Etaient également présents à la cérémonie huit ministres de la culture arabes, dont celui de Mauritanie, de Tunisie, du Soudan, de Palestine et de nombreux membres du corps diplomatique arabe accrédité à Alger.

Songe d'une nuit d'été à Alger

Sur les écrans géants, une image satellitaire montre un point qui devient de plus en plus précis au fil de l'agrandissement des images. Apparaissent alors la coupole et l'emblème d'Alger, capitale de la culture arabe sous les applaudissements retentissants du public. La scène est immédiatement investie par une procession de danseurs traditionnels et modernes, sur le rythme des percussions et des karkabous. Puis, sur une musique entraînante, Hamidou entonne Ferha ou zahwa fil Djazaïr (joie et gaieté à Alger) dans un esprit de fête et de partage et de convivialité. En une fraction de seconde, la liesse qui avait enflammé la scène et le public cède la place à un silence d'un songe d'une nuit d'été.

Le public éclairé par la lumière des flambeaux assiste à une scène irréelle le transportant au coeur de l'antique Casbah.

Des femmes en tenues traditionnelles s'installent pour la première bouqala de la soirée. Jusqu'à la fin du spectacle, le public sera gratifié de cinq bouquala marquant les haltes aux cinq portes de la ville.

Fettouma Ousliha Bouamari, le visage orné de l'ensorcelante m'harmet leftoul, est majestueuse au milieu de la scène dans un karakou raffiné.

Elle déclame une bouquala mettant en exergue toute la beauté de la poésie populaire féminine. Une poésie qui, à travers les siècles, peut être encore appréciée par les auditeurs de ce nouveau millénaire. Pendant quelques instants, le temps s'est suspendu et les nombreux présents se sont abreuvés à cette kaada transmise grâce aux aïeules. Après avoir souhaité la bienvenue aux invités de la citadelle, sous les applaudissements du public, Fettouma, escortée par les nymphes algéroises, quitte la scène dans des mouvements vaporeux.

La lune écarlate s'estompe des écrans géants pour céder la place à trois personnalités emblématiques de l'histoire de la capitale : Bologhine Ibn Ziri, Mohamed Racim et Hassiba Ben Bouali. Au-delà du temps et de l'espace, un dialogue s'installe entre le trio pour conter l'histoire séculaire de la ville.

Dès lors, l'artiste honore la bravoure des fondateurs de Mezghena. L'ancêtre honore la plume du peintre. Et le courage de la femme durant la guerre de la libération nationale est glorifié par ses pères. Ainsi, ils expriment en conclusion : «La joie d'être fiers de leurs descendants.»

Quand la jeunesse rend hommage aux aïeux

Justement, la jeunesse devient maîtresse des lieux. Filles et garçons dansent sur les rythmes de hip-hop et de break dance. Le timbre énergique du rappeur Lotfi Double Kanon entame un hymne à l'Algérie et à l'héritage des ancêtres. Les descendants de Bologhine, de Hassiba Ben Bouali et de Omar Racim offrent au public le reflet d'une jeunesse moderne puisant son énergie dans la gloire des ancêtres.

Encore une fois, l'ambiance rythmée et la lumière s'estompent peu à peu pour ne laisser qu'un éclatant faisceau de lumière éclairant une marionnette. Une figurine qui incarne le mythique goual des garagouzes. Le personnage prend vie avec la voix particulière de Benguettaf, l'inoubliable goual de la troupe de la Citadelle. Son timbre grave et envoûtant s'adresse directement à l'âme des présents pour leur conter les prestigieux noms de l'histoire algérienne. Ainsi, il narre les exploits de raïs Hamidou, de Sidi Abderrahmane, de Zohra Drif, de Ali La Pointe, du petit Omar. Mais aussi d'El Hadj M'hamed El Anka, d'El Hachemi Guerrouabi et de Amar Ezzahi. Sur l'écran, une mosaïque de portraits s'entremêlent en hommage à tous ceux qui ont inscrit leur nom dans l'histoire, soit par leur courage, soit par leurs talents et souvent les deux à la fois.
A la fin de sa tirade, la jeunesse reprend le flambeau. La voix de Lotfi Double Kanon enflamme encore une fois la salle avec des couplets à la gloire des chouhada. Il conclut avec un «Tahya El Djazaïr» scandé en choeur avec le public.

L'héritage de la fascinante Andalousie


Un des autres moments forts du spectacle est le tableau dédié à la magie du luth, cet instrument

intiment lié à l'identité culturelle arabo-andalouse. Mohamed Rouane a été le premier à entamer une touchia qui a fait vibrer les présents. Puis, ce fut au tour des virtuoses du luth. Tunisiens, Libanais, Egyptiens, Irakiens et Espagnols ont partagé avec le public les notes féeriques propres à leur patrie. Puis, d'un seul élan, toutes les cordes se sont accordées sur les rythmes de Abdelkader Ya Boualem fortement applaudis par le public.

L'Andalousie s'est également incarnée dans l'ensorcelante musique flamenco. Tout de rouge vêtue, la danseuse espagnole conquiert les coeurs des présents avec la fougue irriguée du sang chaud des Méditerranéens. Un héritage passionnel partagé par les Algériens, représentés par la voix de Hamidou, qui apparaît sur scène pour entamer un duo avec le chanteur de flamenco. La scène offre alors un sublime métissage culturel qui illustre les nombreux caractères communs aux deux rives de la Méditerranée.

La grandeur de la femme algérienne honorée

Le spectacle a également été l'occasion pour rendre un vibrant hommage à la grandeur de la femme algérienne. Ainsi, de tout temps la femme algérienne a su démontrer son talent d'artiste, son courage au combat et ses compétences dans les professions les plus difficiles.

Nadia Benyoucef, entourée d'un orchestre hawzi féminin, entame de sa sublime voix l'éternel Ya Kalbi Khali El Hal, Yemchi ala Halou.
Sur les écrans géants défilent les images de la regretté Fadila Dziria et de toutes les femmes qui ont marqué l'Algérie dans différents domaines : politique, social, sportif. L'apparition du visage emplit de larmes de Hassiba Boulmerka, le jour où elle a porté très haut le drapeau algérien, déchaîne les youyous. Ainsi, à chaque nouveau visage de femme courage, des applaudissements et des youyous accompagnent nos illustres algériennes.

Sans un seul temps mort, les tableaux vivants vont s'enchaîner, captivant et émerveillant les spectateurs jusqu'à les guider au coeur d'Alger la blanche. Au final, alors que tous les artistes de la soirée se retrouvent sur scène, les premières notes de l'hymne national algérien retentissent. Tous les présents à la coupole se lèvent comme un seul homme pour chanter en choeur Kassaman. Il était minuit passé quand la foule quitte les lieux, les yeux pétillants de mille images et l'esprit emplit de mille sonorités.

Pour conclure, Farid Ouamer et toute son équipe ont su relever le défi de présenter un véritable chef-d'oeuvre qui marquera pour longtemps les mémoires.
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