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 Dubaï au bord de la faillite

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marzou
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MessageSujet: Dubaï au bord de la faillite   Dubaï au bord de la faillite Icon_minitimeVen 27 Nov 2009 - 16:05

Dubaï à l'abri d'une faillite grâce à son "grand frère" Abou Dhabi



Dubaï, qui a demandé un moratoire pour le remboursement d'une partie de sa dette, devrait éviter la faillite grâce au soutien de son riche voisin, l'Emirat pétrolier d'Abou Dhabi, mais il sortira durablement affaibli de l'épreuve, d'après les analystes.

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AFP/Archives





"Dubaï en tant qu'Etat souverain n'est pas exposé à une faillite, car il jouit du soutien d'Abou Dhabi", capitale de la Fédération des Emirats arabes unis, estime Pascal Devaux, économiste de BNP Paribas spécialiste des risques au Moyen-Orient.
Les grandes places boursières internationales ont plongé jeudi, au lendemain de l'annonce de l'intention de Dubaï --ville de la démesure et des projets pharaoniques-- de demander aux créanciers de son plus grand conglomérat, Dubaï World, de surseoir de six mois au paiement de sa dette.
Mais, il estime que la révélation de sa fragilité financière pourrait donner à Abou Dhabi "l'occasion de reprendre la main sur les émirats à la faveur de cette crise".
Capitale économique des Emirats, Dubai fait de l'ombre à Abou Dhabi, qui produit plus de 90% du pétrole des Emirats, alors que les réserves d'or noir de Dubaï sont quasiment à sec.
C'est Abou Dhabi qui est venu à la rescousse de l'émirat, lequel s'est lancé depuis quelques années dans des projets pharaoniques, se retrouvant lourdement endetté. "Jamais Abou Dhabi ne laissera tomber le fils prodigue même s'il ne cesse d'en critiquer l'exhubérance et les excès", indique à l'AFP un spécialiste de la finance islamique à Paris, sous couvert d'anonymat.
Mercredi, le gouvernement de Dubaï a annoncé avoir levé cinq milliards de dollars au titre de son programme de 20 milliards de dollars de bons du trésor lancé en début d'année pour faire face à ses engagements financiers.
Les cinq milliards ont été souscrits à parité par deux banques basées à Abou Dhabi: la National Bank of Abu Dhabi et Al Hilal Bank, une grande banque islamique. Ces deux banques relèvent de l'Abu Dhabi Investment Council, un organisme du gouvernement de l'émirat d'Abou Dhabi, le plus riche des sept membres de la Fédération.
Une première tranche de 10 milliards de dollars avait été souscrite en février par la Banque centrale des Emirats arabes unis contrôlée par Abou Dhabi.
"Abou Dhabi ne peut se permettre l'effondrement de Dubaï. Il peut permettre l'affaiblissement de l'émirat, dans le cadre de la concurrence entre eux, mais un effondrement de Dubaï affecterait Abou Dhabi", souligne Ibrahim Khayat, un analyste basé à Dubaï.
Il estime que Dubaï "va regagner sa solvabilité financière en échange d'une solution qui le forcera à renoncer à une partie de ses avoirs en faveur d'Abou Dhabi". "Dubai pourra sortir de la crise d'ici deux ans, cependant le contrôle de ses ressources sera partiellement partagé avec Abou Dhabi", ajoute-t-il.
Le souverain de Dubaï, cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum, également Premier ministre des Emirats, avait assuré début novembre que l'émirat allait poursuivre ses ambitieux projets de développement et qu'il honorerait ses dettes dans un proche avenir.
La dette totale de Dubaï était estimée à 80 mds USD en 2008, Dubai World représentant à lui seul 59 mds USD de ce montant.
Dubaï devrait régler 13 mds USD de dettes en 2010 et 19,5 mds en 2011.
Des questions entourent cependant l'enveloppe de 5 mds débloquée par Abou Dhabi, puisque Dubaï a affirmé qu'elle ne serait pas utilisée pour soutenir Dubai World.
"On peut penser qu'Abou Dhabi savait ce qui allait arriver à Dubaï World", juge un autre économiste sous couvert de l'anonymat, notant que la grande inconnue est de savoir jusqu'où Abou Dhabi est prêt à aller pour aider son voisin.
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fatiha34
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MessageSujet: Re: Dubaï au bord de la faillite   Dubaï au bord de la faillite Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 8:03

ils ont qu'à arrêter avec leur projet pharaonique...il devrait s'occupper d'aider les plus pauvres au lieu d'étaler des richesses pour rien...
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MessageSujet: Re: Dubaï au bord de la faillite   Dubaï au bord de la faillite Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 12:36

C'était prévisible...
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marzou
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MessageSujet: Re: Dubaï au bord de la faillite   Dubaï au bord de la faillite Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 14:57

voilà un article du LE MONDE.fr : Chronique d'une déconfiture annoncée qui va dans le sens de vos réponses.

Citation :
29 novembre 2009
Dubai: chronique d’une déconfiture annoncée


Je parcours le Moyen Orient depuis plus de trente ans, et l’extraordinaire croissance de Dubai m’a toujours semblée construite sur le sable. Lors de mon dernier voyage, les responsables locaux vantaient le fait que 40% des méga-grues du monde se trouvaient à Dubai. L’Emirat avait, parait-il, besoin de 50.000 chambres d’hôtel supplémentaires pour faire face aux besoins touristiques et d’affaires. L’extravagance de certains émirs et financiers du Moyen Orient n’avait rien pour me surprendre.Mais il y avait un problème pour Dubai. C’est que le pétrole des Emirats Arabes Unis qui regroupent sept émirats le long du golfe persique, se trouve à Abu Dhabi, et non a Dubai. Dubai a donc lancé l’idée de devenir le centre financier régional, et de construire son propre « Wall Street » où les banquiers, les avocats et les comptables s’installèrent, attirés par ce miroir aux alouettes.

Les financiers, toujours à l’affut de bonnes affaires, se faisaient un devoir de rencontrer Sheikh Mohammed (Sheikh Mohammed Al-Maktoum), un leader particulièrement astucieux, et de développer des projets sur son territoire. Une vingtaine d’universités étrangères y avaient établi un campus plus ou moins développé, en plus des trois universités d’Etat, pour une population de quelque centaines d’habitants.

La dette de Dubai a augmente rapidement jusqu’à atteindre $ 54 milliards. Le vendredi 20 novembre, le patron du Dubai International Financial Center (DIFC) et trois dirigeants de l’Investment Corporation of Dubai sont virés. On les remplace notamment par deux fils de l’Emir. Sheikh Mohammed est en visite a Londres avec le nouveau dirigeant du DIFC, Sultan Ahmed al-Taler. Gordon Brown se dit « impressionné par la reprise économique de l’Emirat ». Un grand prix automobile, un open de tennis, et les stars d’Hollywood ont également emboîté le pas.

Et mercredi dernier, Dubai World annonce un moratoire de toutes ses dettes : bref, l’Emirat est en crise de liquidités et surendetté. Ce n’était pas nouveau. L’effet domino se met en route, plusieurs entités importantes de l’Emirat sont menacées, dont le groupe Nakheel, filiale de Dubai World, voit ses $ 2,5 milliards de « sukuks » (obligations conformes a la loi islamique) s’effondrer : ils viennent à échéance le 14 décembre. L’effet est immédiat et, alors que les marchés arabes célèbrent une fête religieuse et les Américains se régalent de la dinde de Thanksgiving, Londres perd plus de 3%. Il faudra attendre l’ouverture de Wall Street pour que les dégâts au niveau mondial se limitent à 1.5%.

Déjà, lorsque j’exprimais des doutes, la réponse classique considérait à dire que, de toute façon, Abu Dhabi viendrait au secours de Dubai. A vrai dire, ils n’ont pas le choix : Sheikh Mohammed a purement et simplement « piégé » son « cousin » en faisant émettre $ 5 milliards d’obligations par des banques d’Abu Dhabi. La Banque Centrale des Emirats Arabes Unis a souscrit à $ 10 milliards d’obligations de Dubai.

Cela ne serait qu’un incident de parcours si l’on ne retrouvait immédiatement les ingrédients de la folie des grandeurs des financiers. La mafia russe doit se mordre les doigts, elle qui a investi massivement dans l’immobilier a Dubai. Mais à côté de financiers véreux, tout le Gotha de la finance est à Dubai et a participé au financement d’un rêve dont les acteurs eux-mêmes savaient pertinemment bien qu’il était fait de grandiosité et d’extravagance…et construit sur le sable.

Les négociations commencent à tous les niveaux : entre les deux Emirs, tout d’abord, avec une certitude. L’autonomie dont bénéficiaient les sept émirats va être remplacée par une intégration politique et financière indispensable. Abu Dhabi ne paiera pas toutes les dettes de Dubai, et certainement pas l’endettement privé. La partie se joue maintenant entre Dubai et ses créanciers : il faut restructurer la dette. Mais la manière brutale dont l’arrêt du service de la dette de Dubai World a été décidé ne répond à aucun critère international de renégociation et crée un ressentiment qui fera de ces négociations un exercice difficile. Le chairman de Dubai World n’a pas interrompu son pèlerinage à la Mecque.

Tout cela nous rappelle qu’il ne suffit pas de savoir. Il faut encore avoir le courage d’agir face à cette connaissance. Mais l’essentiel est de ne surtout pas tomber tout seul. Il y aura beaucoup de victimes de ces extravagances en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Une cure de sobriété ne fera pas de tort aux familles des Emirs dont les comportements ressemblent furieusement à ceux des traders.

Il faudra encore quelques semaines pour y voir plus clair. Mais avec $ 2,5 milliards de crédits à Dubai World, la Royal Bank of Scotland, maintenant nationalisée, n’est qu’un exemple des effets internationaux de cette crise annoncée depuis longtemps.
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Jasmin
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MessageSujet: Re: Dubaï au bord de la faillite   Dubaï au bord de la faillite Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 19:55

Encore une secousse pour l'économie mondiale... une secousse bien prévisible celle-là. A force d'en mettre plein la vue au monde entier, voilà le retour de bâton.
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