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 Barbès café

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Sarah
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Sarah

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MessageSujet: Barbès café   Barbès café Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 6:32

BARBES CAFÉ
du 11 au 28 mai 2011 au cabaret sauvage


Barbès café Barbes10


BARBES CAFE un spectacle musical
Sauvage Productions et Villes des Musiques du Monde présentent un spectacle musical sur une idée originale de Méziane Azaïche en collaboration avec Naïma Yahi.

Barbès Café est un spectacle musical qui donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d’époques, l’histoire des musiques de l’immigration maghrébine en france. Des origines, marquées par le blues de l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d'artistes comme faisant partie du patrimoine musical français.

« L’exil fut leur royaume, l’usine, entre les ordres aboyés par les contremaîtres et le choc des carrosseries, leur gagne-pain, et les bars leur salon de musique. Entre 1930 et 1960, la plupart des chanteurs maghrébins étaient des amateurs travaillant le jour, dans des conditions souvent pénibles, et jouant le soir dans des cafés. De leurs doubles vies ont jailli des chants qui traduisaient les différents « âges » de l’immigration et constituent aujourd’hui une sorte de mémoire collective. De fait, ces artistes, au statut particulier, ont bercé la solitude des migrants, transmis le patrimoine de la communauté et participé à la construction de nouvelles symboliques. Au fil du temps, le répertoire et ses chantres se sont adaptés à d’autres configurations et ont évolué parallèlement au devenir et à l’histoire de l’immigration sur plus d’un demi-siècle. Ils avaient pour nom Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Mohamed Mazouni, H’nifa, Aït Farida, Ourida, Bahia Farah, Hocine Slaoui, Dahmane El Harrachi, Akli Yahiaten, Kamel Hamadi, Mohamed Jamoussi, Missoum, Salah Saâdaoui ou Oukil Amar, et ils vivaient principalement en France, où se sont dessinés les premiers contours de la chanson maghrébine.»
Rabah Mezouane


Chaque soir, un invité prestigieux !
Ait Menguellet, Akli D, Vigon, Sorif, Fellag, Larbi Dida, Gaada, Djura, Naima el Djazairia, Souad Massi, Rachid Taha, kamel hamadi etc…


Les artistes :
Direction musicale : Nasredine Dalil
Samira Brahmia : chant et guitare
Sarah Guem : danse
Annie Papin : Comédie et chant
Salah Gaoua : chant et percussions
Malik kerrouche : guitariste
Mamoun Dehane : batterie
Amar Chaoui : percussions
Hichem Takaoute : Bass + chant
Hafid Djemaï : chant guitare
Rafik Korteby : clavier

L'équipe Artistique :
Conception & direction artistique : Meziane Azaïche
Mise en scène : géraldine Benichou
Parolier : Kamal Hamadi
Coordinateur : Mohammed-ali Allalou
Création vidéo : Aziz Smati
Scénographie : Camille Ansquer
Expertise historique : Naïma Yahi
Action culturelle : Mélissa Azaïche
Sound designer : Yann LEMETRE
Costumes : Annick Lebédyk


Un spectacle Sauvage Productions en co-production avec villes des musiques du monde

avec le soutien de :
Le CNV, la Mairie du 19ème arrondissement, la Mairie d'Aubervilliers, la Mairie de paris, la Région Ile de France, la Sacem, la Spedidam, l'Adami, Zakia,

et en partenariat avec :
La FNAC, A Nous Paris, L'humanité, Respect Mag, Le Courrier de l'Atlas, Cassandre/Horschamp, Mondomix, Beur FM, Radio France Maghreb, Radio Orient, Radio Soleil, Africultures, Théâtre Online, RATP, BRTV, Spectacles & Musiques du Monde, Coup de Soleil, Génériques.



BARBES CAFE
du 11 au 28 mai 2011 - relâche le lundi et mardi
ouverture des portes : 19h00
18 € en prévente (hors frais de location)
22 € sur place
18 € tarif réduit uniquement sur place (étudiants, chômeurs, groupes)
Préventes FNAC et par téléphone au 01 42 09 03 09

Accès au Cabaret Sauvage

Accès piéton
Parc de la Villette
par le 59 bd Mac Donald
Infoline : 01 42 09 03 09

En métro
• Porte de Pantin (Grande Halle) : Ligne 5 - Bobigny - Place d’Italie
• Porte de la Villette : Ligne 7 - Villejuif-Louis Aragon / La Courneuve

En bus
• Porte de Pantin : ligne 75, 151, PC 2 et 3
• Porte de la Villette : 75, 139, 150, 152, PC2 et PC3, Station Porte de la villette

En voiture

Les automobilistes sont invités à se garer au Parking Nord «Cité des Sciences»
ouvert tous les jours 24h/24h.
entrée au 61 bd Mac Donald
Parking : Parking Nord «Cité des Sciences» ouvert tous les jours 24h/24h.

En taxi
Une station de taxi est accessible au 211 avenue Jean Jaurès juste à côté du
Café de la Musique, à proximité de la Grande Halle
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MessageSujet: Re: Barbès café   Barbès café Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 6:14

Voici un article dans "Le monde" en date du 18 mai : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/05/17/dans-les-cafes-arabes-on-aimait-chanter_1523317_3246.html

Citation :
Dans les cafés arabes, on aimait chanter
| 17.05.11 | 16h35

Parce qu'il n'est jamais vain de rappeler l'histoire de l'immigration, Barbès Café, spectacle musical présenté à Paris jusqu'au 28 mai, fait oeuvre
utile. L'idée tenait au coeur de Meziane Azaïche, patron du Cabaret sauvage, chapiteau au charme circassien planté au fond du parc de La Villette. Il désirait qu'enfin soit reconnu l'apport de la culture maghrébine à cet ensemble français contemporain où l'Afrique entre pour beaucoup. Une donnée mise à mal par la montée des idées nationalistes et sécuritaires.

Concepteur du spectacle, Meziane Azaïche, 55 ans, a quitté l'Algérie en 1978 pour ouvrir un bistrot chantant dans le 20e arrondissement de Paris. En 1997, il s'installe sur les bords du canal de l'Ourcq sous son chapiteau de bois, de toile et de miroirs. On y boit du vin, du thé ou des caipirinhas, on y écoute des musiques latines, africaines, françaises. C'est convivial.

Barbès Café a beau traiter d'un sujet d'importance, revenir sur la dure condition du prolétaire émigré et les "événements" d'Algérie, il est gai. D'abord, parce que tout le monde y danse ; que dès que le rythme l'impose, la salle se lève, les femmes nouent des foulards autour des hanches, les enfants sont trépidants. Le public est d'autant plus heureux qu'il a bien mangé. Le couscous poulet, semoule légère, légumes bouillants, est offert.

L'argument du spectacle est simple : nous sommes dans un café tenu par Madame Lucette (la chanteuse Annie Papin), compagne de Mouloud, célibataire en France, marié au bled. De son comptoir, la "roumia" (la Française) observe l'évolution des choses. Elle raconte l'exil algérien (très largement kabyle) des bidonvilles de l'après-guerre jusqu'aux cités HLM des banlieues. Son récit sert à présenter une vingtaine de chansons, partant de M'Rahba de Cheikh El Hasnaoui (1910-2002), mythique chanteur de chaâbi exilé en France en 1937, pour arriver à Revolutions, un reggae enlevé composé en hommage aux révolutions arabes par le bassiste Hichem Takaoute, l'un des huit membres de l'orchestre, dirigé par le flûtiste Nasredine Dalil. Il y a aussi une danseuse orientale, Sarah Guem et, chaque soir, un invité renforce l'équipe (Rachid Taha, Aït Menguelet, Souad Massi, Fellag, Idir, Mouss et Hakim, etc.)

Du chaâbi d'Alger au raï d'Oran

La tonalité musicale est marquée par la mode populaire, avec une exagération agaçante sur la basse et un synthétiseur clinquant. Plus subtilement, guitares, derbouka, mandole et flûte entourent la chanteuse Samira Brahmia. Dans cet exercice de démonstration d'une Algérie plurielle, cette dernière passe espièglement du chaâbi d'Alger au raï d'Oran (Ana Ou Ghozali, de Cheikha Rimitti), de la dance (Voilà, Voilà, composée en 1993 par Rachid Taha) aux mélodies kabyles. Les musiciens juifs ne sont pas oubliés : on y entend par exemple Alger, Alger, de Lili Boniche.

Sur le programme, un quiz est proposé. Quel est le premier kabyle à avoir chanté Le Déserteur, de Boris Vian : Marcel Mouloudji. Qui était le grand-père de la chanteuse Juliette ? Cheikh Nourdine, compagnon de Slimane Azem (1918-1983), star de la chanson de l'émigration, venu à Paris en 1937 comme aide électricien à la RATP. Dans ce référencement, Edith Piaf trouve sa place - sa grand-mère, kabyle, s'appelait Aïcha. Annie Papin lui vole une chanson d'espoir, Cri du coeur (Henri Crollat et Jacques Prévert).

L'histoire croisée de la France et de l'Algérie est ici vue depuis ces milliers de cafés chantants ouverts par des Arabes. Les travailleurs immigrés y retrouvaient un semblant de vie familiale, dictant leurs lettres aux écrivains publics qui furent, avec les dominos et la musique, la respiration des exilés. Pour reconstituer le puzzle, Meziane Azaïche a demandé de l'aide à Naïma Yahi, historienne, commissaire adjoint de l'exposition "Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", montrée, fin 2009, à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Des archives vidéo, rassemblées par Aziz Smati, sont projetées sur des écrans latéraux. On y retrouve les images d'une Algérie rurale, champs d'oliviers et moutons en liberté, des Caravelle qui volent au-dessus des Alpes enneigées, la répression de la manifestation du 17 octobre 1961, l'indépendance algérienne, la mort de Malik Oussekine en 1986 (Malik, très belle chanson d'Akli D).

De ces paysans effarouchés aux jeunes des Minguettes en pat'd'eph qui ont construit la génération Mitterrand, l'Algérie de Meziane Azaïche cherche encore sa -place.
"Barbès Café", de Meziane Azaïche. Le Cabaret sauvage, 59, bd MacDonald, Paris 19e ou accès par le parc de La Villette. Tél. : 01-42-09-03-09. Jusqu'au 28 mai. Du mercredi au dimanche, à partir de 19 heures. De 20 € à 25 €.

Véronique Mortaigne
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Barbès café

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