mardi, 21 novembre 2006

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« Les femmes sont comme des fleurs qu'il ne faut pas cacher ».


Ainsi s’est exprimé M. Farouk Hosni, Ministre égyptien de la Culture, qui a qualifié de « rétrograde » la généralisation du port du voile hidjab en Egypte. Rappelons que le port du niqab (voile intégral) avait déjà été interdit à l’Université d’Helwan, au sud du Caire.
M. Hosni, proche de Suzanne Moubarak qui, elle, ne porte pas le voile, a été violemment critiqué par les islamistes qui réclament sa démission au profit « d'un ministre de la Culture qui respecterait notre Constitution, notre charia et nos valeurs » (La Constitution égyptienne est fondée sur la Charia ou loi islamique). A l'exception de quelques penseurs réformistes, toutes les autorités religieuses sont d'accord pour qualifier le port du voile « d'obligation religieuse ». Des oulémas d'al-Azhar, la plus haute institution de l'Islam sunnite, ont également demandé le départ de Farouk Hosni.
« Nous avons connu une époque où nos mères fréquentaient les universités et les lieux de travail sans être voilées. C'est dans cet esprit que nous avons grandi. Pourquoi donc ce retour en arrière aujourd'hui ? » s’interroge Farouk Hosni qui tient bon face à ces attaques. « Je n'aime pas le voile, mais je n'empêche personne de le porter. Où est le problème ? » Ministre de la Culture depuis dix-neuf ans, Farouk Hosni est le plus ancien membre du gouvernement. Mais il est surtout une cible facile, bête noire des islamistes comme des intellectuels de gauche, les premiers lui reprochant d'être trop libéral, les seconds d'avoir sabordé la culture égyptienne en cédant à la censure religieuse et en ne faisant rien pour combattre la corruption.

Le Conseil d’État a jugé anticonstitutionnelle l'interdiction du port du niqab tout comme il avait rejeté une proposition de loi visant à interdire les réunions politiques dans les mosquées. Il a estimé que le port du niqab fait partie des « droits humains » et que « personne ne peut empêcher une femme de le porter ».
Une décision bien inquiétante…

Sans vouloir rentrer dans le débat du "pour ou contre" le port du voile, qui n'aurait pas sa place en ce lieu de la culture et du voyage, je pense qu'il est regrettable que tout à chacun ne puisse accepter et tolérer les désirs et les besoins de l'autre.... autant pour celle qui veut porter le niqab que celle qui ne veut pas !

Quand pourrons-nous vivre dans mon monde d'acceptation et de tolérance !

Et je trouve pas normal que les politiques décident pour les autres ce qui doit se faire ou non en matière de religion, culture et coutume.
Le même débat a lieu actuellement en Tunisie où une nouvelle loi renforce l'interdiction du port du voile pour les femmes.

marzou a écrit:

Sans vouloir rentrer dans le débat du "pour ou contre" le port du voile, qui n'aurait pas sa place en ce lieu de la culture et du voyage, je pense qu'il est regrettable que tout à chacun ne puisse accepter et tolérer les désirs et les besoins de l'autre.... autant pour celle qui veut porter le niqab que celle qui ne veut pas !

Quand pourrons-nous vivre dans mon monde d'acceptation et de tolérance !

Et je trouve pas normal que les politiques décident pour les autres ce qui doit se faire ou non en matière de religion, culture et coutume.
Le même débat a lieu actuellement en Tunisie où une nouvelle loi renforce l'interdiction du port du voile pour les femmes.

C'est bien plus compliqué qu'une histoire de tolérance,
on fait subir aux femmes des choses en utilisant la religion et souvent derrière le port du voile se cache des manipulations politiques, et c'est d'ailleurs le cas en Algérie depuis les années 90 (années de terreur)...

en Algérie le port du voile par les femmes s'est imposée presque dans la terreur. tout est affaire de manipulations politiques. toutes les atrocités commises la bas au nom de la religion soi disant ne l'ont été que pour assoir une puissance, instaurer une peur généralisée au sein de la population, contrôler les gens tout simplement.
j'ai vécu 5 ans la bas, et je peux te dire que lorsqu'il marrivait de sortir, je prenais toujours un foulard dans mon sac au cas où. il y avait toujours ce climat de terreur, de peur latente qui te prend.
j'ai vu autour de moi de nombreuses femmes se mettre à porter le voile durant cette période la.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Gazelle!

je suis d'accord avec les dernières interventions


Pourquoi parler de "liberté" de porter un vole intégral, alors que c'est une prison ambulante qui est pratiquement toujours IMPOSEE.

Il ne faut pas confondre un "foulard" islamique, qui permet une certaine coquetterie tout en préservant sa pudeur, et un voile intégral.

Si j'étais sûre à 100% que les femmes choissisaient de le porter, sans aucune pressionn sociale, je militerais aussi pour cette "liberté". Mais je crois qu'elles ne le portent que contraintes et forcées, notamment pour ne pas être harcelées en rue.

Donc quand un gouvernement "interdit"" le niquab, il pense surtout à la liberté des femmes: il empêche qu'on les force de le porter.

Dans certains cas cependant, les femmes ne se sentent pas forcées de le porter: c'est ce que j'ai ressenti en Arabie, où elles portent un voile léger et transparent devant le visage. Elles m'avaient expliqué que c'était une sorte de fierté d'appartenir à la "race" arabe, pour se distinguer des "immigrées", . Donc il ne faut pas généraliser, quoique je soupçonne quand même un conditionnement tout au long de l'enfance pour en arriver à accepter cela... Les hommes là aussi sont tous habillés pareil, donc c'est un genre d'uniforme, de marque de reconnaissance, donc une forme de snobisme.