[b]Que pensez-vous de la fessée donnée aux enfants ? Seriez-vous d'accord avec 87% des français qui sont contre l'abolition de ce chatiment corporel ?

Comment est perçue la fessée de l'autre côté des rives de la Méditerranée et est-elle coutumière ?

Pour illustrer notre débat, voici un article paru dans le Figaro du 23-01-09.[/b]


2009 pourrait être l'année de l'abolition de la fessé

Venu d'un expert des Nations unies, ce souhait est encore loin d'être une réalité. En France, 87 % des parents interrogés pratiquent cette correction sans état d'âme.

La fin de la fessée aurait-elle ­sonné ? C'est ce que laissent penser les directives internationales qui ont établi que 2009 serait l'année butoir pour l'abolition des châtiments corporels dans tous les pays du monde. Une échéance qui a été fixée par le Pr Paulo Sergio Pinheiro, expert indépendant des Nations unies, dans une étude soumise à l'Assemblée générale de l'ONU en octobre 2006 afin d'harmoniser les politiques qui, dans ce domaine, sont très variables d'un pays à l'autre. Or à en juger l'état des lieux des législations dans le monde, le défi semble trop ambitieux pour 2009.

À ce jour, seuls 23 pays sur les 192 existant ont interdit les fessées, gifles et autres tapes, et 24 ont promis d'effectuer la réforme dès que possible. En Europe, ce sont seulement 18 pays du Conseil sur 47 qui l'ont interdite. La France n'en fait pas partie. Et à en croire les derniers sondages d'opinion, cette idée ne remporterait pas les suffrages puisque 87 % des parents interrogés ont reconnu pratiquer ­cette correction dans l'enquête de l'Union des familles en Europe, réalisée en décembre 2007. D'autant que la tendance est à la hausse, 85 % recueillis par la Sofres en 1999. «C'est certain, l'objectif ne sera pas atteint cette année, convient Elda Moreno, directrice du programme «Construire une Europe pour et avec les enfants» au Conseil de l'Europe. La sensibilisation et le processus législatif sont toujours longs, regardez ce qui s'est passé avec l'interdiction de fumer ! Mais on avance.» Le Conseil de l'Europe, qui a fait une vaste campagne en 2008, va approuver courant 2009 «une politique commune de stratégies intégrées contre la violence» pour accélérer les choses. «Les enfants ne sont pas des mini-êtres humains dotés de minidroits», s'indigne l'institution. «Quand on frappe les adultes, c'est une agression. Quand on frappe les animaux, c'est de la cruauté. Quand on frappe les enfants, “c'est pour leur bien”», fait-elle observer avec ironie.

«Les effets nocifs indiscutables»

Si certaines associations familiales revendiquent le droit des ménages à exercer leur rôle parental, dût-il passer par les corrections physiques, et invitent «l'État à se mêler de ce qui le regarde », de nombreux spécialistes accusent les effets néfastes d'une telle pratique éducative. «Les effets nocifs sont scientifiquement indiscutables», martèle le Dr Jacqueline Cornet, fondatrice de l'association Ni claques ni fessées !

Pour ce médecin militant dont les publications ont mis en évidence la corrélation entre la violence reçue par un sujet et la multiplication d'accidents et de maladies psychosomatiques chez ce sujet, «une fessée n'est jamais pour le bien de l'enfant, toujours pour le soulagement des parents». Fondateur de l'observatoire de la violence éducative ordinaire, Olivier Maurel va même jusqu'à affirmer que la violence de nos sociétés trouverait son origine dans «le dressage violent infligé depuis des millénaires à la majorité des êtres humains au moment où leur cerveau est en formation».

Grand débat !
Effectivement ça soulage !
Pour ma part elles furent très rares les fessées et elles ont bien entendu fait leur effet quand je ne
pouvais plus discuter et exercer mon autorité (j'ai passé de longues années à vivre seule avec mes enfants)
Cela ne fait pas partie de mon éducation, et je n'ai pas non plus été élevée avec !
Je précise que je n'ai pas reçu d'éducation stricte et sévère et dans ma vie je n'ai pas tué, volé, etc ... je pense être quelqu'un de droit

etant gamin j'etais un enfant difficile ! est j'en ai pris quelques unes de bonnes ! et maintenant a y repenser c'etait pour moi la seule solution qu'on trouvé mes parents pour me fixer des limites car les punitions ni faisait rien!!! quand a moi je ni ai pratiquement eu recours avec mon fils a par quelques fois une ou deux tape sur la couche ,maintenant il est grand , j'ai reussi a prendre l'ascendant psychologique sur lui et je n'ai plus besoin de ça !!!! de toute façon c'est un amour !!! au grand dam de ma mere qui me disait "je te souhaite un fils comme toi "he ben non !!! :frenchy:
voila en ce ki me concerne
moi je pense qu'il faut voir au cas par cas ! une bonne gifle sur un ado insolent peu faire du bien ! pour lui et pour moi aussi ! mais je n'ai jamais ete confronté a cette situation !

Moi je dirai que je suis pas pour les fessees je pense qu'il faut parler trouver une solution et pointer l'erreur!! par contre je suis pour la punition!

qui n'a jamais craint de recevoir une fessée suite à une bétise?
pour ma part, il m'a suffit d'une fessée pour craindre mes parents. j'étais très jeune mais je m'en souviens comme si c'était hier. d'ailleurs, je l'avais sans doute cherché, le début de l'adolescence est déclencheur de réactions assez insolentes et avec le recul, on se trouve bête. mais bon, quoiqu'il en soit, maintenant que j'ai des enfants, j'avoue y avoir eu recours au début mais légèrement, histoire d'imposer mon autorité quand les mots ne suffisaient plus.
avec le temps, j'ai appris à communiquer autrement, à parler et expliquer que l'enfant a fait une erreur afin qu'il se rende compte de lui même et qu'il ne recommence plus.
cela a un effet très positif. il me suffit de prendre un ton autoritaire et ferme pour que mes enfants m'obéissent. je n'aime pas la violence car pour moi, elle n'engendre que la violence. je n'accepte pas que l'on s'en prenne à mes enfants. les respecter déjà cest leur apprendre à ne pas accepter la violence venant d'autrui.
c'est tellement plus facile de parler et d'expliquer. et on se sent mieux, on culpabilise pas. la première fois que j'ai donné une fessée à mon grand, j'en ai pleuré immédiatement. j'étais malheureuse à sa place. c'est clair que l'adolescence n'est pas une période facile mais j'arrive aujourd'hui à me faire respecter seulement par des mots.

pour en revenir au sujet principal, il est clair que les enfants doivent être protégés des adultes. ces derniers ont quelquefois du mal à se controler et on aboutit à des dérives qui sont pour la plupart des cas graves. la question est de savoir si les parents sont capables de s'imposer des limites.
donner une fessée ne résout pas le problème, rabaisse l'enfant, permet de passer ses nerfs. il faudrait sans doute apprendre ou réapprendre à être un parent qui communique avec son enfant sans avoir recours à ce geste corporel.