Visite de Nicolas Sarkozy en Algérie, Tunisie et Maroc
les 10 et 11 juillet

Le président Nicolas Sarkozy se rendra les 10 et 11 juillet dans les trois pays du Maghreb, a annoncé vendredi le service de presse de l'Elysée.

Cette visite de travail conduira le chef de l'Etat d'abord en Algérie, puis en Tunisie et au Maroc, a précisé le communiqué de la présidence.

Le principe de cette visite avait été annoncé le 20 juin par le porte-parole de l'Elysée David Martinon, à l'issue d'un entretien du chef de l'Etat et du ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri.




Le président français est partisan de la création d'une Union méditerranéenne, sur le modèle de l'Union européenne, et a affirmé que "en tournant le dos à la Méditerranée, la France a cru tourner le dos à son passé. En fait, elle a tourné le dos à son avenir".

Les relations entre Paris et Alger notamment ont été parfois tendues ces dernières années, et la signature d'un traité d'amitié entre les deux pays, prévue fin 2005, a été reportée sine die en raison d'une polémique sur la loi française du 23 février 2005, dont un article, abrogé depuis, évoquait le "rôle positif" de la colonisation.

M. Sarkozy a régulièrement dénoncé la tentation de la "repentance", qu'il a qualifiée de "haine de soi".

Début juin, dans un message adressé à son homologue français, le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait réaffirmé son engagement en faveur d'un "partenariat d'exception" entre les deux pays.

Le partenariat d'exception est l'un des objectifs de la Déclaration d'Alger signée en mars 2003 par M. Bouteflika et l'ancien président français Jacques Chirac, qui visait notamment à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.

Parmi les autres dossiers qui devraient être au menu de la tournée de M. Sarkozy figure l'avenir du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.

Le Maroc et le mouvement indépendantiste Front Polisario, soutenu par l'Algérie, ont tenu les 18 et 19 juin sous l'égide de l'ONU leurs premières négociations directes depuis dix ans. Un deuxième round de négociations est prévu en août prochain.

Un cessez-le-feu, négocié sous les auspices de l'ONU, est observé entre le Maroc et le Polisario depuis 1991.



Source: http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31481337@7-40,0.html

Algérie : Sarkozy n’a pas réussi à convaincre Bouteflika

La visite du président français Nicolas Sarkozy en Algérie s'est achevée avec deux annonces. La première concerne la confirmation d'une visite d'Etat du président français en Algérie en novembre prochain. La date exacte sera arrêtée dans les prochains jours. Nicolas Sarkozy devrait se rendre également au Maroc en octobre, puis en Tunisie en décembre, pour des visites d’Etat. La seconde annonce est liée à la réunion en 2008, des dirigeants méditerranéens pour donner naissance à l'Union de la Méditerranée comme souhaitée par Paris. La date de cette réunion n'a pas été révélée.

Abdelaziz Bouteflika a accepté les deux propositions de son homologue français. Sur les questions énergétiques, Nicolas Sarkozy n'a finalement pas réussi à obtenir le soutien du président Bouteflika sur une éventuelle alliance stratégique entre GDF et Sonatrach. Toutefois, le dossier n'est pas complètement abandonné. Paris souhaite adosser GDF à Sonatrach pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques. En échange, elle proposer d’aider Sonatrach pour permettre au gaz algérien d'atteindre plus facilement les marchés européens, dans un contexte régional marqué par les tensions énergétiques entre l'Algérie et l'Espagne.

Sur ce dossier, Paris soutient discrètement Madrid au nom de la solidarité européenne, mais aussi par calculs stratégiques. Une dégradation des relations algéro-espagnoles fermerait au gaz algérien l'une des plus importantes portes d'accès au marché européen que représente l'Espagne. Ce qui profiterait en partie à la France qui cherche à jouer les intermédiaires entre l'Europe et l'Algérie sur les questions énergétiques.

Par ailleurs, à l'occasion de cette visite éclair, les deux pays ont signé un accord d'exemption de visa pour les titulaires de passeport diplomatique. Ils se sont entendus sur la création d'une université mixte algéro-française. Aucun détail supplémentaire n'a été donné sur ce projet qui confirme la bonne santé de la coopération technique et scientifique entre l'Algérie et la France.

source: http://www.toutsurlalgerie.com/contenu.php?id=368

j'étais au courant qu'il venait en algérie , mais je suis sceptique sur ses promesses on verra bien, ben ils ont pas pensé en algérie a lui balancer des tomates dans la figure?