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Sujet: Les chevaux de Dieu Mar 22 Mai 2012 - 18:06
LES CHEVAUX DE DIEU
Nouveau long-métrage de Nabil Ayouch en compétition officielle dans "un certain regard" au Festival de Cannes 2012 (16-27 mai)
Yachine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb. Sa mère, Yemma, dirige comme elle peut toute la famille. Un père dépressif, un frère à l'armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de Yachine. Quand Hamid est emprisonné, Yachine enchaîne les petits boulots. Pour les sortir de ce marasmeoù règnent violence, misère et drogue, Hamid, une fois libéré et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yachine et ses copains de rejoindre leurs "frères". L'Imam Abou Zoubeir,chef spirituel, entame alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce qu'ils ont été choisis pour devenir des martyrs...
BANDE ANNONCE
marzou ADMIN
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Sujet: Re: Les chevaux de Dieu Mar 22 Mai 2012 - 18:09
Le Maroc remporte un franc succès à Cannes
Lors de sa première au Festival de Cannes ce samedi, dans la section « Un autre regard », Les Chevaux de Dieu du réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch a remporté un franc succès, déclenchant même une standing ovation de la part des spectateurs présents.
Le film retrace le parcours de deux jeunes adolescents issus d'un bidonville de Casablanca qui vont être amené à commettre les attentats de 2003, après avoir été embrigadés par des salafistes. Le film met ainsi en scène deux destins qui basculent, sur un fond grave et narratif. Une histoire basée sur des faits réels, comme l'explique le réalisateur : « Mon envie, c'était de raconter dans ce film, la complexité des raisons qui font qu'à un moment, un gamin de 10 ans, au fur et à mesure que son histoire se déroule, peut en arriver à devenir kamikaze et à se faire sauter au milieu de victimes innocentes. Il n'y a pas qu'une raison ».
L'éclatement de la cellule familiale ou encore le manque d'accès à l'éducation sont des thèmes retrouvés tout au long de ce film poignant, des thèmes qui permettent de « restituer avec réalisme la façon dont l'Islam politique étend son emprise sur ces bidonvilles », comme l'indique Ayouch.