Plus que clair!!! Les personnes que je connais qui ont frolé la mort apprécis la vie 2 fois plus qu'avant!!

comme on dit chez nous, aujourd'hui tu as tout mais demain tu peux tout perdre. vis ta vie comme si tu devais mourrir demain.
il suffit d'ètre là au mauvais endroit au mauvais moment pour voir sa vie basculer.
c'est certain que frôler la mort de près ou encore cotoyer une personne dont la vie ne tient qu'à un fil nous fait apprécier la vie au centuple.
profitons de chaque moment, on ne sait pas de quoi demain est fait.

Effectivement, c'est quand on réalise que la vie nous est chère, que l'on prend conscience qu'il nous faut la vivre de notre mieux.

Aussi puisque nous sommes tous d'accord sur ce fait, pourquoi attendons-nous toujours pour vivre notre vie ? Pourquoi attendons-nous d'avoir une seconde chance pour la vivre ? Et si nous l'avions pas cette seconde chance ? Et si ce fil venait à casser ?

bonjour
la vie est elle meme n'est qu'un fil nous nous rendons compte de sa valeur quand on risque de le rompre nos actes d'hier d'aujourd'hui et de demain determinent sa valeur sa longueur et sa tension

excellente journée

soleil

Une récente conversation que j'ai pu avoir sur msn avec une amie m'amène à apporter un complément à cette introspection sur la valeur de la vie et le fait qu'on en prenne conscience souvent trop tard.....

Bien sur cela nous concerne de plein droit et l'on doit prendre conscience qu'il ne faut pas attendre que ce fil qui nous tient à la vie nous rappelle qu'il est éphémère de vivre, mais également que nous ne devons pas oublier que les êtres qui nous sont chers peuvent également rompre ce fil et qu'il ne faut pas oublier de leur signifier notre amour avant qu'il ne soit trop tard.

Je pense essentiellement à nos parents, grands-parents, tous les êtres qui nous sont chers et avec qui on oubli trop souvent de partager le meilleur, l'amour et des instants immémorables. Trop souvent on se dit qu'ils ont leur vie et nous la notre, que nous devons quitter le nid et que notre vie ne leur appartient plus, mais dès lors qu'ils nous quittent ou risquent de perdre la vie, on réalise, souvent trop tard, que nous avons manqué trop de bons moments.

Il est de notre devoir de faire que nous ne regrettions rien, ni le passé, et encore moins ce qui ne s'est pas passé.

Marzou,


Je me reconnais dans ta citation et dans ton message puisqu'il me semble bien qu'il s'agit de notre conversation au sujet de mon père, qui était il y a quelques jours entre la vie et la mort, et donc relié au fil du chirurgien.

Pour lui, la vie n'a tenu qu'à un fil, et ce fil, ce fut le fil de sa vie. L'épée de Damoclès était au-dessus de sa tête et des notres, frères, soeur, femme.

Et l'on se rend compte combien la vie est précieuse et combien on aime les notres, lorsqu'on les voit partir, mon dieu qu'on a envie de les revoir les yeux ouverts, de pouvoir leur dire qu'on les aime très fort. Moi qui n'avais jamais pu dire ces choses à mon père, eh bien je l'ai fais quand il s'est réveillé. Et j'ai entendu et vu ma mère dire à mon père dans le coma "je t'aime et je te le dirai encore même quand tu sera réveillé".

La mort fait prendre conscience de la vie, mille fois, dix mille fois. Quelle douleur ce fut d'imaginer le perdre, ce petit homme bourru et tendre, atroce douleur, universelle douleur.

C'est pas encore gagné, mais il est à nouveau parmi nous, toute ma famille a pris conscience du vrai amour pour mon père, mon frère était devenu fou, comme l'amour c'est merveilleux, et comme cette douleur nous a rapprochés tous.

Alors vous avez raison de dire qu'il faut vivre, savourer, et surtout dire à ceux qu'on aime vraiment qu'on les aime. Mon père a compris tout ça dans nos regards, dans nos gestes, on l'a accompagné, lui qui ne sait pas dire "je t'aime", par pudeur.

Je pense qu'il faut toujours se rappeler de cela, chérissez ceux que vous aimez, embrassez-les, caressez-les tant qu'ils sont vivants, car la vie ne tient qu'à un fil.