Marzou, ayant eu à faire ce choix 2 fois pour mes enfants mais également pour moi, je te dirai qu'un enfant à cet âge là ne sait pas ce qu'il doit faire, il a une vague idée du métier qui l'intéresse mais en avoir l'expérience et sans en connaître les détails, donc il est difficile de le laisser choisir seul. Rare sont les élèves qui ont un objectif précis, ils suivent souvent quelqu'un de la famille. Sincèrement, il est difficile aussi de ne pas influencer son enfant, car en fait, il n'attend que notre avis pour faire son choix, il a besoin d'une référence. Compte tenu de l'échec de mon fils, j'ai préféré orienter ma fille dans une branche où plusieurs choix lui seront ouvert à la fin de son bac. Dis toi qu'à n'importe quel âge il est toujours temps de refaire des études et de changer d'orientation, j'en suis la preuve....

Je ne suis pas encore confrontée aux choix professionnels pour mes enfants mais je l'ai été pour moi, mes frères et soeurs!

En fait tout dépend de chaque personne. Certains sont déterminés très tôt et ont cette vocation dès l,adolescence! Je pense q'en tant que parents il faut écouter son enfant et discuter beaucoup avec lui.
POur ma part, j'ai toujours eu des envies différentes: a 11 ans pilote de ligne, à 13 comédienne, à 15 journaliste... Plus j'avancais plus ej m'orientais vers le littéraire! En 3éme j'ai choisi de continuer dans le général dans le but de faire un bac littéraire. Puis en seconde, le prof principal a convoqué mes parents pour les inciter à m'orienter en 1ère G. Mes parents connaissaient mon vécu, mes capacités et moi je voulais aller en lettres! Ils savaient que si j'allais en G je ne bosserai pas et ils ont choisi de m'écouter, de me faire confiance! A partir de là j'ai commencé à chercher ce que je voulais faire de ma vie! je ne me suis pas décidée pour un job mais par rapport à des critères: il fallait que je bosse dans le social, auprès des enfants et avec des livres. J,ai toujours fonctionné par passion parce que je ne reussis que dans ce que j'aime! Je ne travaille pas si je n'aime pas! J'ai continué ma formation, mes études, mes expériences autour des ces 3 critères jusquà ce que je découvre le job qui me convienne vraiment!

A partir de mon expérience j'aurais tendance à dire qu'il n'y a pas une facon de s'orienter mais plusieurs car chaque personne est différente. Comment travaille ton fils? Focntionne t il avec la passion ou la raison? a t il des envies très fortes ou est il totalement indécis? que veut il etudier comme matière en seconde et que ne veut il pas? Je pesne qu'en tant que parent nous devons les laisser chosiir réfléchir tout en leur expliquant les différentes possibilités et les cadrer quand leurs choix semblent déraisonnables. Mais s'il y a une volonté alors il ne faut pas freiner meme si le travail semble en pénurie car on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait et je pense qu'il n'y a riend e plus frustrant que de ne pas avoir été au bout de son rêve!

En fait pour être très franche, je ne m'inquiète pas plus que cela pour mon fils. L'aîné savait très bien ce qu'il voulait faire depuis bien longtemps, et grâce à ses grandes capacités il s'est orienté de lui-même sans que l'on n'ait à dire quoi que ce soit sinon "biensur mon fils". Au début, voyant ses parents dans le bâtiment, il a voulu tout naturellement se diriger vers la constructions.... lui voulait être ingénieur dans les ouvrages d'art (oui je sais il a toujours vu haut, mais chez lui c'est une qualité), puis au final en fin de première année d'ingénieur il s'est dirigé toujours vers l'ingénierie mais plus particulièrement l'électro-accoustique....

Donc il est vrai qu'avec ma première expérience en tant que mère je n'ai pas eu trop à me soucier des choix de mon fils, celui-ci ayant toujours fait ses propres choix en fonction de ses capacités et de ses objectifs professionnels.

Mais pour le second, Julien, depuis deux années déjà nous discutons beaucoup avec lui pour savoir ce qu'il veut faire, vers quoi il veut se diriger, quels sont ses envies, ses matières préférées.... Il n'était pas du tout, mais du tout préoccupé par le soucis.... Puis tout naturellement je l'ai incité à aller voir l'orientatrice de son collège qui lui a fait passer des tests, encore et encore, pour au final rien de plus probant. Ce n'est qu'aux vacances de la Toussaint de cette année qu'un objectif professionnel s'est dessiné dans sa petite tête quand il a s'agit de trouver un stage de 3ème, ce qu'ils appellent un stage d'intégration à la vie professionnelle. Mon fils ayant une passion pour le parfum et vivant juste à côté de Grasse, Capitale européenne de la parfumerie, nous avons trouvé sympa qu'il fasse sa propre recherche de stage dans ce domaine.... Cela n'a pas fonctionné, il n'a pu dégoter de stage, mais cela à créer un déclic dans sa tête, depuis ce temps là il ne cesse de se documenter sur le métier de testeur sensoriel et ses métiers dérivés, les écoles qui préparent à ce métier, etc....

Lors de son conseil de classe, dont il est délégué, les professeurs ont encouragé Julien dans son objectif professionnel, relatant qu'il avait un véritable objectif et que cela était merveilleux. Mais le grand soucis, si l'on peut parler de soucis c'est qu'il doit impérativement passer par une section scientifique, alors qu'il est très bon en langues et francais, et moins bon en math et physique.

D'un côté je ne reconnais plus mon fils depuis qu'il a fait ce choix de vie professionnel, il a énormément mûri, a fait d'énormes progrès en math et physique ce trimetres, veut nous montrer qu'il peut y arriver et j'ai vraiment envie de l'encourager.... mais j'ai tout de même cette petite inquiétude quand je pense qu'il n'y a que 50 testeurs sensoriels au monde et que même en métiers dérivés c'est vraiment très très fermé..... Je ne voudrais pas qu'il tombe de haut devant l'adversité, sans compter que les écoles préparatrices sont en nombre très restreint

Je comprends que tu poses la question mais si c'est ce qu'il a envie de faire je toruve ca bien de le laisser evoluer! A partir du moment où tu lui donnes tous les éléments il peut très bien choisir un moment donné de continuer dans cette voie ou bien de modifier sa trajectoire professionnelle.
Il a un objectif et il se surpasse dans des matières où il a des difficultés, je trouve ca très positif et je crois qu'il faut continuer à l'encourager! Même s'il n,en fait pas son métier il aura prouvé qu'avec de la volonté et du travail il peut arriver à ses fins!
Je fais partie des personnes qui pensent que chaque pas est une grande avancée et que c'est en gravissant marche par marche l'échelle qu'on arrive au sommet. Je crois qu'il doit continuer dasn son objectif et il verra par la suite ce qu'il fera comme métier!
Aujourd'hui, il est de plus en plus rare de trouver un travail dans lequel on fait carrière 40 ans! En général on se forme, on change, on évolue ... Il ne travaillera peut être pas dans son domaine mais les compétences qu'il aura acquises l'aideront dans sa voie professionnelle!

je partage l'avis de ouessane, laisse le choisir sa voie et il ne sera jamais trop tard pour se réorienter dans autre chose. Ses acquis ne seront jamais des années perdues car il aura eu des connaissances sur des horizons différentes et c'est ce qui fait la personnalité d'un adulte.

Marzou, je partage totalement l'avis de Ouessane et de Tunisieautrement

Pour mon fils, c'était le contraire: il était en section générale "math sciences fortes", ne lisait jamais un livre, avait une oirthographe catastrophique etc...
Mais, de plus, il n'avait de passion pour rien, alors qu'il était doué pour pas mal de choses (il a fait du judo au niveau national et a abandonné, du squash au niveau national et a abandonné...) mais n'était absolument pas motivé par quoi que ce soit.

Il avait redoublé deux fois, non par manque de capacité, mais par manque de travail et de motivation (disaient ses profs) et, comme je l'ai élevé seule et que tout le reste de notre famille étair décimée, j'angoissais de ce qu'il deviendrait s'il m'arrivait quelque chose (comme tu sais, j'avais eu de sérieux soucis de santé et, jusqu'à 16 ans c'était l'orphelinat en cas de pépin)

En dernière année (l'équivalent de votre terminale avant le bac), voilà qu'il remplace un camarade qui s'est cassé le pied 4 jours avant un concours de théatre auquel participait l'Athénée , via le prof de français.
Comme mon fils était en échec constant en français, en expression écrite, mais se rattrapait e élocution, le prof avait tenté le coup, n'ayant , de plus pas le choix.

D'un coup, mon fils découvre le théâtre, l'école gagne le premier prix du concours et je découvre mon fils abbsolument transfiguré sur une scène: il irradiait de bonheur, c'était fou.
Suite à cela, il décide de suivre des cours à l'Académie d'art dramatique, et s'-y passionne pendant un an

Il me dit alors un beau matin qu'il veut devenir comédien !
Un peu paniquée (pour 5 % de comédiens qui gagnent très bien leur vie, et 10 % la gagnent correctement, combien "rament"... et je n'avais pas envie que mon fils unique connaisse ce genre de problème)
Bref, même souci que pour l'orientation voule par ton fils: beaucoup d'appelés mais peu d'élus....

MAIS, c'était la première fois que je le voyais vraiment passionné par quelque chose, avec une démarche réfléchie et il travaillait comme je ne l'aais jamais vu faire,il était métamorphosé et, comme Julien, avait muri d'un coup

J'ai donc téléphoné au professeur d'Art dramatique pour lui demander son avis. Elle m'a dit qu'il n'était pas un jeune premier, mais qu'elle était certaine qu'il aurait toujours du travail, vu son sérieux et sa ggrande capacité de travail (je me demandais si on parlait bien de ce garçon qui ne fichait jamais rien auparavant)

Je lui ai donc simplement imposé de réussir sa réthorique (équivalent du bac), au cas où il devrait se réorienter plus tard et ai refusé qu'il abandonne cette année là
Il avait à ce moment, péniblement 62 % de moyenne et, le bougre, il a terminé son année avec... 86 % (cette fois, il avait simplement étudié car il voulait absolument terminer et pouvoir entrer au Conservatoire)

Ce garçon qui, jusque là n'avait pas lu un seul livre, s'est mis a dévorter ma bibliothèque en un an
Il a passé le concours du Conservatoire de Bruxelles où il a été reçu avec un premier prix du premier coup et chaque année de ses études. Bref, il était méconnaissable

il est donc devenu comédien, au grand désespoir de certains de mes "amis" qui n'admettaient pas qu'il ne fasse pas d''études universitaires et que je "le laisse devenir saltimbanque" et qui, du jour
au lendemain, ont cessé de me voir (apas grave, ce n'était donc pas des amis)

Et depuis, mon fils a, effectivement, toujours gagné sa vie et est, depuis 8 ans, devenu lui-même professeur d'Art dramatique
Ma belle-fille, il l'a rencontrée lorsqu'il avait 18 ans et elle 17...à l'académie et elle fait le même métier que lui.
Il a 38 ans et elle bientôt 37, et ils sont parfaitement épanouis, ont une petite fille de 5 ans super, et ont bien moins de galères que celles que j'ai vécues malgré mon beau diplôme de Docteur en Droit, alors...

Je suis donc convaincue que si ton fils a fini par trouver sa voie, et qu'il est passionné, il réussira toujours et qu'il faut l'accompagner dans son choix.

Mais je comprends tes inquiétudes, car pendant toutes ces étides au Conservatoire, je n'ai jamais été certaine qu'il pourrait gagner sa vie.

Je pense qu'on élève nos enfants pour les armer à rencontrer les difficultés de la vie et pour qu'ils soient le plus heureux possible, donc, une fois leur éducation faite, il faut , je pense leur faire confiance et les soutenir dans leurs choix quand ils sont aussi impérieux pour eux.

Bisous

Odysséenne, l'histoire de ton fils est magnifique et émouvante! Il représente tellement bien la réussite du coeur!
Je suis convaincue par cela: quand on fait les choses par conviction, avec coeur alors la motivation, le surpassement et la réussite sont au bout du chemin!
En tant que parents nous devons montrer les différents chemins qui ménent vers un idéal mais nous devons apprendre à nos enfants à faire le choix du chemin qu'ils veulent prendre pour arriver à cet idéal!

Je vois cette différence au Québec qui pour moi est primordiale: ici on privilégie les compétences aux diplômes et pour l'estime de soi, la reussite et l'épanouissement professionnel c'est une bonne chose!
Je peux transposer une compétence dans différents domaines professionnels mais mon diplome non!

Je peux transposer une compétence dans différents domaines professionnels mais mon diplome non!

Comme c'est juste et bien dit Ouessane !

C'est juste, il est difficile de ne pas agir et réagir envers son enfant pour le "guider", aussi je comprends l'inquiétude de tout parent ! mais avons nous le droit de les "guider" ? c'est effectivement une délicate situation, j'en suis pas encore là (quoique.... , elle n'a que 10 ans, elle a l'air déterminée déjà ! et malheureusement j'essaie de la "guide") par contre, autour de moi, mes neveux/nieces, ont du choisir d'eux mêmes et biensur ils ont été confronté aux mêmes réponses "stéreo-typées" : ce n'est pas un avenir, ça ne paiera pas ton loyer etc.......... justement, une de mes nièces a fait "le choix de sa maman" a donc sa licence de droit, pour finalement finir comme maquilleuse en effet spéciaux pour films science fiction !!! biensur qu'elle ne travaille pas a plein temps mais comme elle dit elle-même : maman JE M'ECLATE, tu ne peux pas comprendre, j'ai 28 ans je ne paie pas toujours mon loyer seule, obligeait de faire appel a toi, mais si tu savais combien je suis heureuse que lorsque j'étais en fac de droit !!!

On ne peut que lui souhaiter qu'un jour elle arrivera a payer seule son loye sans l'aide de personne !!!
Quelque part, on est obligé de les laisser choisir en mettant notre grain de sel biensur, non je plaisante en les encadrant, en leur faisant confiance, c'est déjà un grand SOUTIEN !!!!
Je dis toujours : les enfants viennent au monde sans leur mode d'emploi, et à nous D'IMPROVISER

Merci pour vos témoignages. C'est vrai qu'en tant que mère il doit y avoir aussi dans nos gènes celui de l'inquiétude innée pour notre progéniture.... il doit grandir en même temps qu'un petit être grossit dans notre antre

Je sais très bien au fond de moi que je dois être fière qu'il ai fait un choix professionnel, quel qu'il soit et c'est une chose que je lui ai toujours dit : "peut m'importe ce que tu veuilles faire, tant que tu veux le faire véritablement et que tu mettes tout en œuvre pour le faire bien". Mais serais-je une bonne mère si au fond je ne me posais pas toutes ces questions, ces angoisses pour ma progéniture ?

Et à bien y regarder, je suis moi-même l'exemple qu'il peut y avoir un monde entre ce que l'on veut faire de notre vie quand on a 15 ans et ce que l'on deviendra du fait de bons nombres de paramètres de la vie.